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Anguios propose que la  concertation ait lieu à Brazzaville

Le président du Parti pour l’action de la République MA, Anguios Nganguia Engambé a indiqué le 7 février à Brazzaville qu’il souhaitait la délocalisation de la concertation politique prévue à Owando à Brazzaville pour des raisons économiques. 

Pour cette première journée des consultations préparant la concertation politique d’Owando, qui se tiendra du 3 au 6 mars, le ministre de la Décentralisation et du développement local, Guy Georges Mbaka a reçu les représentants des partis politique de l’opposition pour leur présenter l’ordre du jour qui sera abordé lors de cette rencontre. Si tous les acteurs politiques ont loué l’initiative de Georges Mbaka de mettre à la disposition des participants l’ordre du jour, au lieu de le découvrir,séance tenante, certains leaders politiques ont boudé l’idée de cette concertation.

C’est le cas  de Anguios Nganguia Engambé qui  estime  qu’au regard des difficultés financières auxquelles  sont confrontées le pays, la concertation politique prévue à Owando, devrait être organisée à Brazzaville. « Owando nécessitera des dépenses pour le transport en avion, par véhicule, le logement et d’autres frais », a dit  Anguios Nganguia Engambe à la  sortie de l’entretien avec Guy Georges Mbaka.

Le président du PAR-MA, a aussi fait savoir que la concertation d’Owando ne changera rien. « La première des choses à faire c’est de sortir les prisonniers politiques pour amener l’apaisement dans le pays. Ensuite, il s’agit de voir comment organiser un dialogue national inclusif et non une concertation », a poursuivi Anguios Nganguia Engambe.

Il a fait savoir qu’en qualité d’individu, il ne prendra pas part à la  concertation d’Owando.

Pour le Chef de l’opposition congolaise, Pascal Tsatsy Mabiala,  les consultations entreprises par le gouvernement leur a permis d’avoir un aperçu de l’ordre du jour de la concertation d’Owando. « Il est de coutume que le gouvernement associe les partis politiques avant chaque élection pour regarder ce qu’il y a lieu de compléter et de réajuster pour avoir des élections apaisées. Ce que le ministre nous a proposé sera examiné. S’il y a lieu de compléter, nous le ferons au temps voulu » a dit Pascal Tsatsy Mabiala.

Les consultations se poursuivront mardi 8 pour s’achever le mercredi 9 février. Le but étant d’aplanir les vues avant d’aller à la concertation d’Owando.