Bantuhub planche sur la matérialisation du e-commerce
Les panélistes à la deuxième conférence de Bantuhub tenue le 16 avril à Brazzaville ont confirmé que le e-commerce était une réalité au Congo dans la plupart des entreprises évoluant dans le secteur numérique. Les efforts restaient encore à fournir pour l’éclosion de cette nouvelle forme d’échanges qui devrait être ancrée dans les habitudes des congolais.
« La vente en ligne n’est pas encore ancrée dans nos habitudes. Tant que le Congolais n’a pas changé de mode d’achat, il sera difficile de vendre massivement en ligne les produits que nous proposons. Les internautes découvrent nos services, par hasard quand ils naviguent. Ils n’y vont pas par ce qu’ils veulent acheter en ligne. L’achat en ligne est donc occasionnel. Les e-commerçants doivent donc user de stratégie pour se faire connaitre », a dit Robert Bayingani, manager général de Casino Drive, un service de vente en ligne, lors de la conférence de presse sur le e-commerce.
De son côté, le directeur associé de Kotazo, Martial Mokamondzé, a souligné que le commerce électronique était une réalité, car leur présence dans le secteur le prouvait. « Mais, le e-commerce est encore mal perçu par la population qui n’est pas encore bien informée sur son fonctionnement », a-t-il poursuivi.
La responsable expérience client à UBA, Nancy Pierret, et manager produit à Airtel money, Marlène Mpassi, ont pour leur part soutenu que, les solutions que leurs entreprises proposaient, la carte visa et la transaction financière par mobile money, étaient une preuve de la réalité du e-commerce au Congo. « Nos produits facilitent les échanges financiers entre les clients et les abonnés de nos entreprises. Car, depuis chez soi, une personne peut faire ses achats sans se déplacer », a fait savoir Marlène Mpassi.
De son côté, le directeur général du développement de l’économie numérique, Guy Roland Nsimba, a rappelé que le e-commerce ou commerce électronique, ou commerce en ligne, désigne les différentes transactions commerciales, les ventes et les achats effectués à distance sur internet au travers d’objets numériques. « Le commerce électronique peut porter sur des biens physiques mais aussi sur des produits et des services immatériels fournis sur un support numérique », a-t-il dit.
La 2e conférence Bantuhub s’est tenue sous le thème « E-commerce : freins et solutions ».