Close

Bientôt une formation de l’OHADA sur les normes IFRS à Brazzaville

Les comptables et chefs de service juridique et fiscal discuteront du 8 au 10 août à Brazzaville des changements opérés dans le nouvel acte uniforme OHADA relatif au droit comptable et à l’information financière.  

La session de renforcement des capacités portera sur des incidences, des analyses pratiques, des problèmes et cas pratiques. La conversion du reporting OHADA vers les International financial reporting standards (IFRS) et les travaux essentiels liés à la consolidation et la combinaison des comptes y seront aussi examinés.

Lors de cette session de formation les participants procèderont à la comparaison de l’ancien référentiel et du nouveau SYSCOHADA. Ils cerneront aussi le tableau des équivalences/correspondances entre les deux normes, les retraitements comptables et fiscaux et le reporting national et international.

«Les travaux du séminaire enrichiront donc les différences de traitements comptables qu’exige le nouveau référentiel, avec des exemples, d’applications et cas pratiques», a expliqué un membre des organisateurs. Pour lui, ces changements allient les fondements de la comptabilité anglo-saxonne et entérinent la mutation de la comptabilité générale vers la comptabilité financière.

Les normes comptables IFRS ont été mises en place en 2005 par le bureau des standards comptables internationaux, pour instaurer un modèle comptable harmonisé favorable aux échanges internationaux et à la gestion des groupes transnationaux.

Les normes IFRS ont été adoptées par le Conseil des ministres de l’OHADA. Elles devraient entrer en vigueur dès le 1er janvier 2018, pour les comptes personnels et sociaux des entités, et le 1er janvier 2019 pour les comptes consolidés, les comptes combinés, et ceux des entreprises appelées à présenter leurs Etats financiers aux normes IFRS (entreprises cotées et entités procédant à un appel public à l’épargne).

Les experts comptables, les comptables agréés, les cabinets comptables et d’audits, les auditeurs internes et externes, les contrôleurs, les personnels de l’administration publique en relation avec les entreprises (impôts, douanes, etc.) ont été appelés à subir cette formation, car le nouveau référentiel semble être difficile à appliquer dans les PME.