Close

Un braconnier arrêté à Impfondo avec deux peaux de panthère

Un présumé trafiquant de peaux de panthères a été le 29 juin à Impfondo dans la Likouala, en flagrant délit de détention et tentative de commercialisation illégale de deux peaux de panthère. Une perquisition a ensuite été menée chez lui, et une arme de guerre permettant de chasser les bêtes sauvages a été saisie.

Le braconnier posant avec les trophées saisis

L’enquête se poursuit dans le but de mettre la main sur les complices. L’individu interpellé a reconnu les faits qui lui sont reprochés à savoir la détention, la circulation et la commercialisation des trophées d’espèces animales intégralement protégées. De nationalité congolaise et âgé d’une trentaine d’années, il serait habitué à faire le commerce illégal des produits de la faune dans la Likouala.

Cette arrestation est le fruit d’une collaboration  entre la direction départementale du ministère de l’Economie forestière et la gendarmerie nationale grâce à l’information et l’appui du Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage(PALF). Cette opération traduit par ailleurs la volonté du Congo à protéger ses ressources naturelles.

Ce genre de massacre d’espèces animales fragiles et cela pour le profit de plusieurs citoyens véreux et corrompus, est fréquent en République du Congo. Il revient donc à la justice de réprimer strictement ces actes, afin d’alerter des conséquences irrespectueuses de ce genre de trafic.

En effet la panthère est menacée de disparition et est protégée par le code faunique de la République du Congo. L’article 113 du code faunique Congolais stipule : « quiconque aura abattu, importé, exporté ou fait transiter sur le territoire national, les espèces protégées et/ou leurs trophées, est passible d’une peine pouvant atteindre cinq (5) ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende allant jusqu’à 5 millions de FCFA ».

L’article 27  de la loi 37/2008, du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées est aussi strict : «  l’importation ; l’exportation ; la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées ; ainsi que de leurs trophées  sont strictement interdits ; sauf dérogation spéciale de l’administration  des eaux et forêts ; pour les besoins de la recherche scientifique ».