Brazzaville au cœur de la mise en œuvre des actions rapides de sortie de crise en zone CEMAC
Le ministre de l’Economie, du développement industriel et de la promotion du secteur privé, Gilbert Ondongo a présidé le 16 janvier les travaux du comité de pilotage du Programme des réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Ce comité travaille dans le but d’identifier les actions à mettre rapidement en œuvre pour contrer la crise financière qui sévit dans la zone CEMAC.
Les pays membres de la CEMAC veulent, par cette première réunion du comité de pilotage, prendre le taureau par les cornes. « Désormais, il nous appartient de donner le meilleur de nous-mêmes afin de proposer, à la très haute attention de chefs d’Etat, les meilleurs contours de sortie de crise, à la fois pour la sous-région et pour chaque pays», a dit Gilbert Ondongo à l’ouverture de la session du comité de pilotage.
Composé des ministres des finances des pays membres de la CEMAC, le comité de pilotage a la mission de présenter des mesures appropriées afin de permettre d’accélérer la diversification des économies de la sous régions Afrique centrale qui dépend essentiellement du pétrole et maintenir un niveau d’endettement viable.
Le Comité de pilotage a été réactivé à la suite de la dernière réunion des chefs d’Etats de la CEMAC, tenue le 26 décembre 2016 à Yaoundé au Cameroun.
Suite à la chute des prix du baril de pétrole, les chefs d’Etat de la CEMAC avaient décidé le 30 juillet dernier, lors d’une session extraordinaire à Malabo, en Guinée Equatoriale, de la mise en place d’un programme de Réformes économiques et financières de la CEMAC (PFEF-CEMAC), chargé de trouver des solutions appropriées à la conjoncture économique et financière qui sévit dans la sous-région.
Ce programme a donc pour objectif de concevoir et de mettre en œuvre des actions rapides, vigoureuses et coordonnées, tant au niveau national que sous-régional, pour la stabilisation du cadre macroéconomique et une transformation structurelle et profonde des économies de la sous régions, afin d’en renforcer la résilience et les placer sur le chemin de l’émergence.