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Brazzaville et Pointe-Noire encore plongées dans le noir

La fourniture en électricité à Brazzaville et Pointe-Noire est devenue difficile, du fait des délestages récurrents auxquels sont assujettis les abonnés de la société Energie électrique du Congo (E2C). La raison évoquée, la révision d’une autre turbine de la Centrale électrique du Congo (CEC). 

Après deux mois de desserte en courant par intermittence, l’année dernière, les consommateurs de l’énergie électrique du Congo (E2C) sont encore obligés de supporter deux semaines de perturbation de la fourniture électrique du 12 au 25 mai.

A la tombée de la nuit, la plupart des quartiers de Pointe-Noire et Brazzaville restent plongés dans le noir. Les vrombissements des groupes électrogènes devient assourdissant chez les particuliers, certains endroits tributaires de l’énergie électrique comme les boulangeries, restaurants, ciné-foot, de.

Les abonnés de l’E2C restent sceptiques sur la date de la fin des travaux d’aménagement de la fameuse turbine en révision. Ils affirment que cette entreprise n’a jamais été à mesure de respecter les clauses du contrat avec ses abonnés. La dernière révision commencée en mi-octobre et qui devrait se terminer le 5 décembre 2018, a connue une rallonge de 10 jours. Personnes ne peut dire si la situation avait été rétablie, puisque sur le terrain, le même rythme de délestage est constaté.

La révision des turbines serait actuellement considérée, pour certains, comme un alibi sur lequel cette compagnie s’agripperait pour se justifier.

Malgré sa nouvelle appellation, la société Energie électrique du Congo (EEC) peine à améliorer la qualité de ses services toujours en dents de scie depuis plus de 20 ans. Pourtant, la construction du barrage d’Imboulou dans le département des Plateaux avait pour objectif de combler le déficit énergétique criard constaté sur l’ensemble du territoire national.

 Le défi du boulevard énergétique au Congo a encore du chemin à parcourir.