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Brazzaville fait naître de l’espoir pour la Libye

Le représentant des Nations Unies en Libye, Ghassan Salamé et le ministre tunisien des Affaires étrangères, Kemajes Jhinaoui, ont fait savoir, le 8 septembre à Brazzaville, au ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des congolais des étrangers, Jean Claude Gakosso, que la crise libyenne a trop duré et il faut que tout soit mis en œuvre pour y apporter la solution.

« La crise libyenne à trop durée. Nous avons le devoir en tant que Nations unies avec les organisations régionales compétentes d’encourager fermement les libyens dans la crise où ils ont glissé », a dit d’emblée Ghassan Salamé.

Le diplomate onusien a souligné que les Nations unies, en coopération avec l’Union Africaine, l’Union européenne et la ligue des Etats arabes, ont fourni beaucoup d’efforts pour renforcer la médiation politique sur place en Libye. « Les Nations Unies ont une mission de plus de 300 personnes pour mener son action », a-t-il précisé.

De son côté, Kemajes Jhinaoui a affirmé qu’il est venu à Brazzaville pour soutenir l’initiative de l’Union africaine à trouver rapidement une solution au conflit qui déchire les différents protagonistes répartis dans les villes Tripoli et Tobrouk. « La Libye est un pays voisin de la Tunisie. La situation dans ce pays a un impact direct sur notre économie et notre sécurité. La Tunisie est donc le pays le plus touché dans la situation incertaine de la Libye », a-t-il déploré.

Les différentes parties prenantes dans la résolution de la crise libyenne fondent donc beaucoup d’espoir dans la tenue de la 4e réunion de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye qui se tient le 9 septembre à Brazzaville sous la direction du Président congolais.