Close

Brazzaville prévoit des élections au bout du dialogue inter-libyen

Le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso a indiqué le 9 septembre à Brazzaville, en marge de la fin de la 4e réunion du haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye, que la tenue des élections devrait être la fin logique du processus de négociations entamé à Brazzaville.

« On ne voit pas comment ce processus peut se terminer sans organiser les élections en Libye. Les principaux protagonistes de la crise libyenne doivent continuer le dialogue jusqu’à l’établissement de la paix dans le pays meurtri », a déclaré d’emblée Denis Sassou N’Guesso.

Pour le chef de l’Etat congolais, qui est également président du comité de haut niveau, le dialogue inter-libyen ne fait que commencer. Il appartient donc aux Libyens d’associer d’autres parties qui n’ont pas été représentées à Brazzaville. « Des parties qui peuvent apporter des contributions utiles à l’instauration de la paix en Libye », a-t-il ajouté.

En effet, la feuille de route proposée par le comité de haut niveau qui prévoit six activités dont la plus importante est celle qui aboutira au référendum constitutionnel suivi des élections législatives et l’élection présidentielle. Ces élections interviendront à la fin de la transition dont la date sera déterminée par le comité de dialogue dont le lancement des activités a eu lieu au lors de la 4e réunion du comité de haut de niveau de Brazzaville.

Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a souligné que les problèmes des africains devaient être résolus par les Africains et dans un pays africain. «L’histoire de l’Afrique a montré la pertinence de la responsabilité de l’Afrique à traiter prioritairement les questions qui la préoccupe. Cela ne veut pas dire qu’on veut s’isoler. Mais parce que les conséquences des instabilités dans les pays africains sont ressenties par les populations africaines », a-t-il précisé.

Le comité de haut niveau a eu le mérite de réunir, pour la première fois depuis le début de la crise libyenne, tous les protagonistes de cette crise. Pour la première fois un dialogue a été entamé entre eux. L’absence du maréchal Khalifa Haftar n’affecte pas les conclusions de Brazzaville. Le président Sassou N’Guesso a assuré les protagonistes de la disponibilité de cet officier supérieur libyen à poursuivre le dialogue.  Ce dialogue se poursuivra sous l’égide du comité de dialogue dans un endroit choisi par eux-mêmes.