La CAF retire au Kenya l’organisation du CHAN
La Confédération africaine de football (CAF) a décidé le 23 septembre, lors d’une réunion de son Comité exécutif à Accra au Ghana, de retirer au Kenya l’organisation du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2018 auquel le Congo va participer. Un délai d’une semaine a été donné aux différents postulants à l’organisation de faire acte de candidature.
«Instruction a été donnée au secrétaire général de la CAF, d’ouvrir immédiatement un appel à candidature pour un nouveau pays hôte. La date limite de recevabilité des candidatures est de sept jours à compter du dimanche 24 septembre. L’identité du pays hôte sera dévoilée dans un délai de 15 jours maximum à compter de l’ouverture de l’appel à candidatures», stipule le communiqué ayant sanctionné cette réunion d’Accra.
La décision qui ne surprend pas plus d’un observateur était prévisible, puisque les rapports des experts de la CAF dépêchés régulièrement au Kenya relevaient le retard criard pris dans la construction des installations sportives et hôtelières. Sur les quatre stades censés abriter les rencontres de cette compétition, trois ne pourront pas être prêts avant 2018 car le CHAN est prévu à partir du 12 janvier.
Même si cela n’a pas été officiellement dit, le report de l’élection présidentielle kenyane ne semble pas rassurer la Confédération africaine de football qui place désormais la sécurité des équipes et délégations parmi ses priorités. La CAF, accusée de négligence en 2010, semble bien tirer les leçons du passé après la fusillade du bus togolais ayant occasionné la mort du coach-adjoint et l’intendant de cette équipe et causé des graves blessures parmi les joueurs dans l’enclave du Cabinda, la veille de la CAN 2010 organisée par l’Angola.
Le Congo est qualifié à la phase finale de cette compétition réservée aux sélections constituées essentiellement des joueurs évoluant au sein de leurs championnats locaux. Les Diables Rouges avaient acquis leur ticket en éliminant les Léopards de la RDC, tenant du titre grâce au match nul vierge de (0-0) à Brazzaville, puis celui d’un but partout à Kinshasa.
