La CEEAC et l’OCHA planchent sur les risques des catastrophes
La ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo a déclaré, le 9 octobre à Brazzaville, à l’ouverture de la 7ème consultation régionale annuelle pour la préparation et la réponse aux catastrophes en Afrique centrale, que les Etats de la sous régions devaient renforcer les capacités de préparation et de réponse aux situations d’urgence.
Après six précédentes rencontres, le bilan de la mise en œuvre du Plan de Yaoundé, en cette année 2017, s’avère toujours insatisfaisant a ajouté la ministre Dinga Dzondo qui a exhorté les représentants des Etats membres, différents experts et délégués à la conférence a procédé à un changement de paradigme car, inondations, glissements de terrains cyclones aux côtés de l’impact causé par les violences perpétrées par Boko Haram dans le bassin du Tchad, la résurgence de la violence en République centrafricaine en sont la plus belle illustration.
Pour ce faire, plusieurs attentes doivent être réalisées à la fin de cette 7e rencontre. Des interventions plus concrètes qui devront éclairer les gouvernements de la sous-région afin de parvenir à faire face aux différentes catastrophes qui pourraient survenir dans les Etats membres de la CEEAC à court ou à moyen terme. Un accent sera donc mis sur le modus operandi de réponses aux catastrophes.
La procédure adoptée permettra enfin d’évaluer la mise en œuvre des recommandations de la 6ème consultation et du Plan d’action révisé de Yaoundé 2015-2017 de préparation et réponse aux Crises.
Au cours de cette session, les experts de la sous- région bénéficieront des expériences et conseils des collègues de l’Afrique de l’ouest et australe du Réseau des parlementaire Afrique centrale pour la résidence(REPARC).
Ouvert le 9 à Brazzaville, ces retrouvailles autour de la recherche d’une meilleure approche de mise en œuvre des activités de préparation aux catastrophes en Afrique centrale se tiendront jusqu’au 10 octobre.