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Charles Apesse insiste sur la transparence des finances publiques

Le Premier président de la Cour des comptes et de disciplines budgétaire, Charles Emille Apesse a insisté le 11 novembre à Brazzaville, sur la transparence dans la gestion des finances publiques, en conformité avec les lois en la matière.

« Dans le cadre de nos missions, la cour des comptes et de discipline budgétaire a examiné les comptes de l’Etat exercice 2021. Cet examen a principalement porté sur trois volets notamment les recettes, les dépenses, nos constatations et recommandations », a fait savoir le 1er  Président de la Cour des Comptes et de Discipline Budgétaire, Charles Emile Apesse, lors de la présentation du rapport annuel du contrôle de l’exécution de  la loi de finances exercice 2021 à la Commission Economie et Finances du Sénat.

Au cours de cet échange, le Président de la Cour des Comptes et de Discipline Budgétaire a relevé que le Trésor Public est la seule banque de l’Etat habilitée à loger les recettes de l’État. Cependant, a-t-il fait remarquer, les recettes fiscalo-douanières encaissées dans les guichets uniques de paiement de la Banque Postale ne cadre pas une pratique contraire aux principes de séparation des pouvoirs entre l’ordonnateur et le comptable.

« La création d’un guichet unique du paiement comme plateforme d’encaissement des recettes fiscales et douanières est une bonne chose, mais ce guichet devrait être placé dans les locaux du trésor public ou l’on trouverait des agents du trésor public, des impôts et des douanes », a-t-il relevé.

Parlant de l’exécution  du budget, Charles Emile Apesse a relevé qu’au titre de l’année 2021, l’excédent budgétaire a été exécuté à hauteur de 1631 milliards 887 millions 684 mille 566 FCFA. Les excédents budgétaires 101 milliards 45 millions 110 mille 371 FCFA  contre 96 milliards 406 millions 139 mille 905 francs CFA en 2021.

Le président de la Commission Economie et Finances du Sénat, Jean Marie Epouma a souligné la nécessité de réformer le Trésor Public, afin que cette institution soit à mesure de s’adapter aux exigences de la gestion rationnelle et la sécurisation  des recettes publiques.

« C’est à juste titre que la cour des comptes pose le problème du guichet unique du paiement, puisque nous avons une banque de l’Etat, c’est le trésor public. Pourquoi voulons-nous contourner cette banque, sans nul doute, parce qu’elle a des faiblesses. Au niveau du Trésor Public, et il faut pousser loin les réformes. Nous n’avons eu cesse poser le problème du personnel de l’administration générale de cette banque, dont  le top management des cadres de cette administration est constitué des compatriotes qui doivent faire valoir leurs droit à la retraite », a-t-il notifié.