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Les chercheurs appelés à impulser les mutations scientifiques

Le ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, a fait le 10 novembre à Brazzaville, à l’occasion de la journée mondiale de la science, un plaidoyer en faveur de la vulgarisation des avancées scientifiques, dans le but de susciter des vocations auprès des jeunes apprenants.

Célébrée cette année sur le thème « La Science pour une meilleure entente et compréhension globale », cette journée est une occasion pour la communauté scientifique de faire connaitre ses actions en faveur des populations.

Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou a indiqué que les innovations scientifiques ne doivent pas rester dans les laboratoires, entre chercheurs ou scientifiques. « La société plaide en faveur de la vulgarisation des avancées scientifiques et technologiques. La valorisation des résultats de la recherche est également essentielle à la réappropriation des enjeux de la science par le plus grand nombre », a-t-il précisé.

Pour Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, la recherche scientifique est au service des populations quand elle tournée vers le développement agricole, halieutique, forestier, les politiques sanitaires, la prévention des endémies et la protection de l’environnement.

« Les travaux réalisés dans les institutions nationales de recherche ont débouché sur de nombreux résultats dont certains ont contribué à l’amélioration de la production de certaines espèces agricoles et sylvicoles », a rappelé le ministre Coussoud-Mavoungou.

Il a souhaité par ailleurs que la recherche scientifique inspire les élèves et étudiants. « La science et la technologie sont des niches d’emplois durables pour les jeunes sortis des universités, écoles polytechniques ou d’ingénieurs », a évoqué Martin Parfait Aimé Cousoud-Mavoungou.

Parfait Aimé Cousoud-Mavoungou a souligné que la tâche des scientifiques consiste donc à impulser les innovations nécessaires pour l’épanouissement et la survie des populations congolaises.

« Les scientifiques congolais devront se considérer comme des artisans des mutations de la société congolaise et contribuer ainsi au développement durable de notre pays », a-t-il conclu.