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Cinq mille jeunes de Djiri embarqués dans une formation qualifiante

Le président du Conseil national de la jeunesse (CNJ), Exaucé Ibam Ngambili a lancé le 29 avril à Brazzaville une série de formations dans divers métiers à l’endroit de  5.000 jeunes. Cette action fait suite à la marche « Elonga » des jeunes de Djiri organisée dans le but de réclamer l’emploi auprès des autorités.

Ces jeunes venus essentiellement du quartier Lunda, à Jacques Opangault, dans le neuvième agrandissement, Djiri, seront formés en coiffure, en mécanique, en conduite automobile, en couture, en soudure, en plomberie, en menuiserie et informatique, puis un apprentissage en Anglais. Ces formations se feront en plusieurs phases jusqu’a ce que l’objectif de 5.000 jeunes soit atteint.

Pour Exaucé Ibam Ngambili ces métiers permettront aux jeunes concernés de se prendre en charge et d’être ainsi affranchis de la corruption des hommes politiques. Le président du CNJ a demandé aux jeunes de mettre du sérieux pendant ces formations. « Ceux qui ne vont pas s’appliquer seront simplement retirés et remplacés par d’autres. Il ne faut pas que l’argent qu’on  y met soit perdu. Vous devez montrer de la détermination, de l’assiduité et de la ponctualité », a-t-il recommandé, signifiant que cette activité n’était pas politique.

Cette formation qualifiante est dénommée « Elonga ». Elle permettra au Congo de se doter d’une jeunesse victorieuse, à la suite des métiers pratiques dont elle va disposer, a souligné Ibam Ngambili. Les premiers jeunes seront formés au Lunda dans le cadre de cette série de formations, parce que c’est un quartier réputé abriter le grand banditisme à Brazzaville. « Il s’agit donc de commencer avec ces jeunes. C’est aussi le résultat de la tournée que j’ai effectuée dans tout le pays. Il en résulte que la cause de ces violences, c’est l’oisiveté en milieu jeune », a expliqué le président des jeunes.

Cette formation concerne les élèves, les étudiants, et ceux qui ont abandonné les études. Il leur est donné l’opportunité d’apprendre un métier afin d’ajouter un plus à leur cursus.

Pour Florence Elenga, inscrite en formation pour la coiffure, cette initiative lui donne l’opportunité d’être utile dans la société. « Avec le métier que je vais apprendre, je pourrais me mettre à mon compte et subvenir ainsi à mes besoins et ceux de ma famille », a-t-elle affirmé.