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Club Progress propose six projets pour la modernisation de l’école congolaise

Le Club Progress a lancé le 26 août à Brazzaville la première édition d’une initiative permettant le financement de la modernisation de l’école congolaise. Cette initiative vise à équiper les salles de classe des écoles privées en l’électricité, en cartes de géographie ou la connexion internet.  Le président de Club Progress, Jean Bruo Pissa a estimé que l’initiative portera ses fruits dès cette année.

Pour le Club Progress, l’environnement de l’école privée n’est pas favorable à son affranchissement vers la modernisation. Plusieurs promoteurs, ambitieux, essaient, mais n’y parviennent pas, faute de moyens et d’accompagnement. C’est pourquoi cette organisation non gouvernementale travaille à la recherche des stratégies qui puissent contribuer à la modernisation de l’école congolaise.

Six projets prioritaires ont été retenus cette année scolaire 2016-2017 comme stratégies pouvant boostant l’école privée au Congo. L’électrification des salles de classe à partir des panneaux solaires est une solution au problème s’assombrissement des cours lors des pluies. D’autres expériences technologies ne peuvent pas se faire faute de courant.

Le Club Progress estime aussi que l’habillage des écoles en cartes de géographie et des images de SVT peut aider les élèves à mieux comprendre leurs leçons. De nombreux enfants apprenant au Congo connaissent parfois mieux les pays étrangers, à cause de la disponibilité des supports, que le Congo leur propre pays, dépourvu de cartes. Jean Bruno Pissa a indiqué que ce projet d’habillage de cartes devrait passer très rapidement pour aider les enseignants à bien faire leur formation.

L’équipement des centres préscolaires en jeux et en activités ludiques est aussi l’un des projets. Les laboratoires de physique, de chimie et de technologie ont été inscrits sur la liste des priorités, tout comme la connexion internet dans les établissements d’enseignement. « C’est une importante source de connaissances », a rappelé Jean Bruno Pissa, évoquant la « Réalisation des sites web pour chaque école », comme la sixième priorité de cette initiative.

Les moyens financiers sont au cœur du succès de cette initiative. C’est pourquoi des partenaires financiers comme les banques, les assureurs et les experts-comptables sont dès le départ de la partie. L’Etat a prévu consacrer 25% de son budget 2016, adopté à plus de 3.500 milliards de francs CFA, à l’éducation. Cet argent est souvent consacré à l’enseignement public. Les écoles privées doivent chercher leurs propres moyens pour subsister dans un écosystème scolaire très compétitif.

Plusieurs parents d’élèves au Congo croient dans les écoles privées où ils inscrivent leurs enfants. La classe moyenne en premier n’envisage pas la progéniture à l’école publique qui gère beaucoup trop de contingence. Les performances de ces établissements pivés restent cependant à renforcer.

De nombreux chefs et promoteurs d’établissements scolaires privés sont arrivés à cette rencontre. Face à leurs difficultés, l’initiative lancée par le Club Progress est l’une des solutions. «C’est une très bonne idée et nous souscrivons jusqu’à l’aboutissement de cette initiative. Cela ca se relever salvateur », a indiqué Serge Assana, directeur de l’école Le Havre de Pédagogie, implanté au Plateau des 15 ans.

« C’est pour le bonheur de nos enfants. Je crois que nous devrons nous aligner sur cette initiative qui permettra de régler de nombreux problèmes qui se posent aux écoles privées », a affirmé pour sa part un responsable scolaire de l’école Notre Dame de Rosaire.

Le ministre délégué chargé de l’Industrie numérique et de la perspective Bati  appelé tous les acteurs à mieux saisir l’opportunité des instruments numériques pour le développement de l’école congolaise.