Un comité interministériel va appliquer les mesures d’assainissement à la fonction publique
Le vice-Premier ministre chargé de la fonction publique, de la reforme de l’Etat, du travail et de la sécurité sociale, Firmin Ayessa a souligné le 22 janvier à Brazzaville, à l’ouverture des travaux du Comité interministériel, que cette structure devrait mettre en œuvre toutes les mesures d’assainissement dans le secteur de l’administration publique.
« Le comité interministériel a la lourde responsabilité de poursuivre, sans complaisance, les actions déjà engagées, de mettre en œuvre les mesures urgentes, les mesures d’accompagnement et des réformes rendues nécessaires à travers les préconisations de l’opération de recensement », a relevé Firmin Ayessa.
Définissant l’objectif principal du recensement soumis à la commission, le vice-ministre a exhorté tous les participants à établir, selon une démarche responsable, les synergies d’actions.
Cet exercice qui vise à passer la fonction publique au peigne fin aboutira à une meilleure maîtrise, à la fois des effectifs et de la masse salariale. Firmin Ayessa a fait savoir qu’au cours de la séance de travail, les actions à mener par chaque commission seront consignées dans un chronogramme dont le respect permettra d’en évaluer l’efficacité.
Les travaux de réformes découlent des résultats du recensement physique des agents civils de l’Etat. Au nombre des problématiques décelées figurent la répartition inégale des fonctionnaires par département du pays, le vieillissement prononcé des effectifs et d’autres graves irrégularités qui grèvent lourdement les finances publiques.
Ce recensement a fait découvrir que 4525 agents civils de l’Etat non identifiés perçoivent indûment le salaire, 11587 agents bénéficient illicitement des primes et indemnités, 3154 autres perçoivent des indemnités liées a des fonctions qu’ils n’exercent plus, 1430 exercent cumulativement un autre emploi dans le secteur privé.