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Le Congo et le HCR renforcent leur coopération

Le représentant du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), Cyr Modeste Kouamé, a annoncé le 21 novembre à Brazzaville, que la République du Congo possédera désormais une équipe d’intervention sur les urgences humanitaires qui va faire face à toutes sortes de catastrophes. 

L’accord signé entre le Congo et le HCR mettra en place une équipe d’intervention sur les urgences humanitaires. Les membres de cette équipe subiront une formation humanitaire pour intervenir sur le plan technique et financier en cas de catastrophes humanitaires et naturelles causées par l’homme. A cela s’ajoute les cas de catastrophes climatiques à l’instar des intempéries et des inondations enregistrées récemment au Congo.

Le représentant du Haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés a dit qu’un appel a été lancé aux institutions financières, aux donateurs, au secteur privé et même à la société civile de travailler de connivence pour apporter des fonds additionnels au Congo afin d’assister les réfugiés et autres populations en détresse. « Tous les ministères de la République devraient aussi s’impliquer dans ce programme », a-t-il souligné.

L’aide financière, a-t-il continué, ne concerne pas seulement la crise politique mais aussi la question des catastrophes naturelles causées par l’homme auxquels s’ajoutent les catastrophes climatiques.

Cet accord est un instrument qui manquait au ministère des Affaires sociales et de l’action humanitaire, a reconnu Antoinette Dinga Dzondo. Elle s’est réjouie de ce que l’accord signé avec le HCR n’est qu’une réponse à sa requête. Une aventure commencée depuis septembre 2016 à Genève, lorsqu’elle avait, au cours de la réunion annuelle, posé la question de savoir quelle est la capacité du ministère des Affaires sociales en matière d’action humanitaire.

« La maman Pool » que je suis devenue va certainement passer à la « maman catastrophe », a dit la ministre avec un brin d’humour. Ce pseudonyme attribué par les populations vient justement témoigner les efforts déployés par Antoinette Dinga  Dzondo face aux nombreuses catastrophes humanitaires et naturelles que connaît le territoire congolais.

La ministre a profité de ces moments pour évoquer les inondations causées par les dernières pluies dont le taux de sinistrés, enregistré à Impfondo par exemple, s’élève à environ 4.000 personnes. Sans parler des quartiers de Brazzaville dont les familles vivent dans les ruines et les décombres laissés par les inondations et les intempéries. Une pièce à conviction a-t-elle dit, pour réitérer auprès des partenaires que le Congo a besoin d’aide.