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Le Congo doit intégrer la géomatique dans la gestion territoriale

Le directeur du Centre de recherche géographie et de production cartographie (CERGEC), Evariste Nombo, a souligné le 8 décembre à Brazzaville, l’importance, dans une infrastructure nationale, de données géographiques, en vue de la gestion de diverses  activités de développement territorial.

Evariste Nombo a relevé à l’occasion des premières journées de la géomatique l’importance des géodonnées dans le développement du pays, base du processus de planification, des mesures et des décisions de toutes natures dans la société moderne de communication.  Evariste Nombo, a invité  les techniciens et les utilisateurs de la géomatique à vulgariser cette science technique.

Pour sa part, le consultant en géomatique à la Société nationale d’électricité (SNE), Sidney Ossibi a notifié que l’absence d’une base de données des réseaux invisibles des infrastructures souterraines de télécommunication, électricité, eau, assainissement, occasionne leur destruction et porte atteinte à l’environnement et les établissements humains à proximité sans oublier les ouvriers.

Ainsi, il a proposé  la mise en place  d’un système  de ces réseaux  souterrains  et canalisations  qui permettra  de simplifier  et sécuriser  l’exécution des travaux d’intérêt public.

La représentante de l’Institut  géographie nationale  de France,  Camille Pinet  a mis l’accent sur l’apport de la  géomatique dans la vie quotidienne. L’information  géographie, a- t-elle dit  est incontournable, appelant de ce fait les autorités congolais à  s’investir dans cette science, afin de convaincre les décideurs et le large public.

Camille Pinet a expliqué à l’assistance  que l’information géographique de référence était une affaire de spécialiste, mais sa production bénéficie  à tous  les secteurs  du développement.

Elle  a émis le vœu de voir les journées de la géomatique contribuer à la relance  de la CERGEC, qui a besoin  des moyens financiers  afin de lui permettre d’assumer son rôle de garant  de l’information géographique nationale.

A cette rencontre scientifique, il a été recommandé entre autres  la définition de l’infrastructure de données géographiques  dans une approche multisectorielle visant  à permettre  la connaissance  de toutes les données géographique existantes, à éviter  les redondances,  à faciliter  l’actualisation de ces données et leur diffusion par les moyens appropriés et  selon des règles à préciser.

Ces premières journées auxquelles  ont pris part  près de 80 participants  du 7 au 8 novembre, a consisté à sensibiliser  sur l’utilité  du concept de géomatique, un outil d’analyse et de traitement des informations géographiques et son impact  à la politique  de planification et de bonne gouvernance au service  du pays pour  son éclosion socioéconomique .