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Le Congo prépare sa participation à la conférence de l’UNESCO de Paris

Le ministre de l’Enseignement supérieur, également président de la commission nationale congolaise pour l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Bruno Jean Richard Itoua, a exhorté, le 24 octobre à Brazzaville, les membres de cette commission à formuler des recommandations pertinentes qui seront portées à la 39e conférence générale de l’UNESCO, du 30 octobre au 14 novembre à Paris en France.

La commission nationale congolaise pour l’UNESCO a tenu cette assemblée générale pour  préparer  la délégation congolaise qui prendra part  aux travaux de la conférence générale de l’UNESCO qui se tient tous les deux ans. Elle a la charge d’arrêter les recommandations qui seront présentées comme la position du Congo à cette conférence générale.

«La conférence générale, instance de l’adoption du programme de budget et du projet de résolution des Etats membres est donc un des moments décisifs pour dessiner l’UNESCO que nous voulons.», a indiqué Bruno Jean Richard.

De son côté, le secrétaire général de la commission nationale congolaise pour l’UNESCO, Gabriel Bokoumaka a précisé qu’au cours de cette conférence, aura lieu le débat  sur la politique générale de l’UNESCO et les travaux en commissions. «Cette conférence vote aussi le programme et le budget des deux prochaines années de l’UNESCO », a-t-il dit.

Pour la représentante de l’UNESCO au Congo, Ana Elisa de Santana Afonso, la 39e conférence générale de l’UNESCO revêt un intérêt particulier. Pour elle, la conférence générale intervient dans la foulée des réformes entamées par le secrétariat général des Nations Unies. « Cette Conférence est également la dernière du mandat de Mme Irina Bokova et par conséquent va se prononcer sur la proposition du conseil exécutif au sujet de la nomination de Mme Audrey Azoulay à la tête de l’UNESCO », a-t-elle souligné.

Ana Elisa de Santana Afonso a enfin sollicité l’avis des membres de la commission nationale de se prononcer sur la révision de l’accord de siège qui lie le Congo à l’UNESCO depuis plus d’une vingtaine d’années.