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Le Congo s’apprête à valider ses stratégies pour bénéficier du Fonds bleu

 Un comité  interministériel  s’est tenu le 23 janvier à Brazzaville, sous  les auspices du Premier ministre Clément Mouamba, en vue d’examiner  les mécanismes de  la mise en œuvre  du Fonds Bleu  pour la gestion  forestière  rationnelle de 220 millions d’hectares de forêt  du Bassin du Congo.

 Le Fonds bleu proposera des subventions renouvelables chaque année de 100 millions d’euros avec des engagements sur le long terme, œuvrant pour la protection de l’environnement et pour la réduction des effets du réchauffement climatique dans la région.

Il avait été lancé au cours de la COP22 qui s’est clôturée le 18 novembre à Marrakech au Maroc. Il s’agit d’un projet initié par le chef de l’Etat, dans le but de promouvoir la réduction des effets du réchauffement climatique dans le bassin du Congo.

Denis Sassou N’Guesso avait souligné  à cette occasion que le Fonds bleu va au-delà de l’initiative de gestion rationnelle des forêts. «Il s’agit de passer de l’économie forestière à l’économie bleue en allant vers la stabilisation des forêts.  Selon lui, ce Fonds intègre ce que la Commission économique pour l’Afrique a défini comme l’économie bleue en garantissant des solutions tant au niveau économique qu’environnemental.

Une ligne budgétaire sera prévue  dans ce Fonds pour soutenir   également des projets de construction des barrages hydroélectriques ; des microcentrales et d’autres projets d’irrigation d’eau pour l’agriculture, la pisciculture et l’aquaculture. Il est soutenu par l’Angola, le Burundi, le Cameroun, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République centrafricaine (RCA), la RDC, la Tanzanie, le Rwanda et la Zambie. 

Pour ce faire, il  avait appelé la communauté internationale à soutenir le Fonds bleu et à apporter ses contributions. C’est dans cette optique que Bertrand Cochery, ambassadeur de France au Congo,  avait indiqué le 10 janvier dernier à la ministre congolaise de l’Economie forestière, du développement durable et de l’environnement, Rosalie Matondo que son pays allait soutenir cette initiative.

Dans les jours qui suivent, une réunion  des ministres  des affaires  étrangères et de l’environnement  des pays  concernés est prévue, afin de parapher un protocole d’accord  en vue  du lancement de ce fonds qui vient compléter les autres fonds existant à travers le monde. Ses axes prioritaires consistent à supporter et promouvoir des projets le long du fleuve Congo et de ses affluents au grand bonheur des riverains.