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Le Congo traine de verser 16 milliards au PDCE

Le Coordonnateur du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE), Auxence Okombi, a indiqué, à Brazzaville, que sur les cinq échéances prévues dans l’accord de financement de ce projet, le gouvernement  congolais n’a versé qu’une seule depuis  le 30 octobre 2014, date de mise en vigueur du projet.

Cette indication a été faite lors de la session d’information des parlementaires des commissions Education,  Economie et finances de l’assemblée Nationale et du Senat, tenue sous le thème «  présentation des projets du gouvernement et de la banque mondiale dans le secteur de l’éducation ».

 Au cours de cette rencontre de concertation et d’échange entre la Banque mondiale et les commissions parlementaires, le coordonnateur du PDCE, Auxence Okombi a notifié que le montant du financement de ce projet s’élevait à 32 millions de dollars, soit 16 milliards de francs CFA.

 Le financement du gouvernement congolais est de 22 millions de dollars, soit environ 11 milliards de francs CFA et le financement de la Banque mondiale, notamment du fonds IDA est de 10 millions de dollars, à peu près 5 milliards de francs CFA. Ces financements devront servir à la formation professionnelle et l’appui à l’entreprenariat pour les jeunes vulnérables et les micros entrepreneurs.

 Il s’agit de la formation professionnelle, de l’insertion professionnelle et l’appui à l’entrepreneuriat de 8000 jeunes vulnérables de 17 à 30 ans. De la formation professionnelle de 1000 micro-entrepreneurs de 18 à 39 ans. De la formation de 6000 jeunes adolescents déscolarisés de 16 à 24 ans sur l’alphabétisation fonctionnelle et l’apprentissage et du renforcement des capacités techniques en planification, mise en œuvre et ensuivi-évaluation du ministère de l’enseignement technique, professionnel, de la formation qualifiante  et de l’emploi.

Le PDCE a pour objectif de promouvoir l’acquisition et le renforcement des compétences à l’emploi et à l’entrepreneuriat pour 15000 jeunes vulnérables vivant en zones urbaines de Pointe Noire et de Brazzaville afin d’améliorer leur insertion sur le marché du travail et leurs revenus.