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Le Congo veut contrôler l’emploi du nucléaire dans les hôpitaux

Le ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, Aimé Parfait Coussoud Mavoungou, a affirmé le 11 décembre à Brazzaville, lors de l’atelier régional sur l’examen et l’évaluation des demandes d’autorisation concernant les sources de rayonnement destinées à usage médical, que son département avait pour rôle de créer les conditions de contrôler et surveiller toutes sources radioactives.

Cet atelier régional, qui regroupe les experts du Congo, du Benin, du Burundi, de la Centrafrique, de la Belgique et de la France, a pour objectif de renforcer les compétences et le savoir-faire technique du personnel es organismes de réglementation dans les domaines de l’examen et de l’évaluation des demandes d’autorisation concernant des sources de rayonnement destinées à usage médical. Il s’agira pour les experts congolais de se doter des compétences pour la mise en œuvre des textes de réglementation et de fonctionnement d’une agence de régulation en matière de sûreté nucléaire.

Etant donné que la technique nucléaire est utilisée pour lutter contre le cancer, la malnutrition, l’obésité et certaines maladies chroniques et non transmissibles, une surveillance est importante et nécessaire pour  la sécurité de tous.

Aimé Parfait Coussoud Mavoungou a indiqué que des engagements forts doivent être pris dans le domaine de la sureté et de la sécurité nucléaire pour mettre tout le monde à l’abri des actes terroristes en mer, sur le fleuve à terre comme dans l’espace. « C’est dans ce cadre que le gouvernement du Congo crée toutes les opportunités afin d’avoir une législation en adéquation avec les instruments juridiques internationaux du code de conduite de l’agence internationale de l’énergie atomique et qui aidera à mettre en place un dispositif de radioprotection sur les sources radioactives », a-t-il précisé.  .

 Pour Coussoud Mavoungou, il est de la responsabilité de chacun de prôner une culture de sureté et de sécurité de l’énergie atomique à des fin pacifiques en s’appuyant sur un accord régional de coopération pour l’Afrique sur la recherche, le développement et la formation dans le domaine de la science et la technologie nucléaires. « L’énergie nucléaire civile à des fin pacifiques est un élément décisif dans le respect de l’environnement », a-t-il souligné.