CSLC condamne la campagne électorale anticipée
La secrétaire comptable du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), Agnès Mioko a dénoncé le 5 août à Brazzaville la campagne électorale déguisée entamée par les acteurs politiques prélude au scrutin présidentiel de 2021. Cette démonstration est organisée par les responsables des associations politiques alors que le pays n’est pas en période électorale.
« Depuis quelques mois, le conseil supérieur de la liberté de communication a constaté que les partis politiques et certaines associations sont déjà en campagnes électorales travers l’organisation des manifestations publiques à grand renfort d’affiches relayées dans les médias au mépris des lois en vigueur en matière d’élection »a fait savoir Agnes Mioko au cours de la déclaration du CSLC.
À cet effet le conseil supérieur de la liberté de communication a interdit aux médias publics et privés de faire une couverture médiatique et de diffuser tout propos tendant à promouvoir ou soutenir un candidat quelconque à l’élection présidentielle et ce, malgré son audience politique, jusqu’à l’attente de la date officielle de l’échéance électorale.
Le collège des membres du Conseil supérieur de la liberté de communication à la tête son président Phillipe Mvouo a insisté sur le respect des symboles de la République, dont l’image du président devenue à la une de la majorité des rencontres de certaines formations politiques et associations. Ces regroupements ont été conviés à ne pas utiliser comme prétexte le nom du chef de l’État pour des campagnes électorales déguisées.
Il a également interpellé tous les agents publicitaires et propagandes électorales de retirer tous les affiches, banderoles, dans les espaces publics
Cette période de crise sanitaire devrait être focalisée sur la riposte contre la Covid-19 et non sur la pré campagne, a martelé le collège des membres du CSLC.