De sérieuses perturbations dans la fourniture de l’internet
La section du câble sous-marin à fibre optique cause depuis quelques jours des perturbations dans la fourniture de l’internet au Congo. D’après une source proche du projet CAB, la coupure de la fibre serait occasionnée par le passage d’un bateau de pêche chinois. Les usagers se plaignent de ce qu’ils ne peuvent pas régulièrement communiquer. La situation pourra durer plusieurs semaines.
La difficulté d’accès à la connexion internet a débuté depuis le 10 juin sur toute l’entendue du territoire. Elle se poursuit et est loin d’être améliorée. Cette situation a des répercussions néfastes sur le fonctionnement de la plupart des sociétés, petites et moyennes entreprises dont la survie dépend entièrement de l’accessibilité à la connexion.
Ces unités de productions engrangent de ressources financières journalières, car elles fonctionnent grâce à la fibre optique. Ainsi, elles sont devenues ipso facto des parasites de cet outil de communication et d’échanges moderne incontournable qui favorise les contacts entre entreprises et usagers dans différents domaines.
De même, des milliers d’internautes abonnés aux différentes sociétés de télécommunications du pays sont aussi touchés par cette situation. Il en est de même des opérateurs de téléphonie mobile eux-mêmes dont une bonne part d’activités ont été amoindries.
Les usagers de MTN Congo ont pu se reconnecter grâce aux efforts fournis par cette société. Par exemple la société a fait des SMS aux abonnés pour leur signifié que l’activation des forfaits internet journaliers passent à une validité de deux jours afin de permettre aux abonnés d’utiliser leurs datas. Tous les services de données (4G, 3G, 2G, WiMAX et Liaisons Spécialisées) ont pu fonctionner. Pour ce faire, MTN Congo œuvre pour augmenter la capacité d’accès à Internet afin d’assurer un meilleur confort d’utilisation et une meilleure expérience à ses abonnés.
Pour l’heure, les autorités n’ont pas encore communiqué sur la question. Une délégation de techniciens s’est rendue le 12 juin à Pointe-Noire pour constater l’impact et amorcer une solution. D’après certains experts, le dysfonctionnement pourra durer entre deux et sept semaines.
