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Les députés tiennent leur session d’adieu !

Le président de l’Assemblée nationale, Justin Koumba a ouvert le 2 juin à Brazzaville la 15e session ordinaire de cette institution. Cette réunion se tient dans un contexte particulier où de nombreux députés s’apprêtent à retourner dans les circonscriptions solliciter les voix de leurs mandants après une législature amputée et qui n’aura duré que quatre ans au lieu de cinq.

« Nous n’avons plus le cœur à l’ouvrage. Il faut maintenant s’apprêter pour aller battre campagne », a indiqué le président du groupe parlementaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), Pascal Tsaty Mabiala qui est en même temps premier secrétaire de cette formation politique.

Cent-dix députés sur Centre-trente-neuf ont pris part à cette cérémonie d’ouverture. Bien que le quorum ait été atteint, le bureau de l’Assemblée nationale a pris soin de rappeler aux députés de se mettre rapidement à l’œuvre avant l’ouverture de la campagne électorale en début juillet. Les travaux en commissions démarrent déjà le 3 juin et le 9 juin se tiendra la première plénière de cette dernière session.

« Les députés doivent faire diligence dans les commissions afin que les affaires inscrites soient rapidement examinées et adoptées en plénière. Faisons en sorte que tout cela soit prêt avant d’aller en campagne électorale pour les collègues qui vont repartir », a exhorté le premier secrétaire de l’Assemblée nationale, Jean Valère Eteka.

Cette dernière session parlementaire s’ouvre dans un climat d’organisation de nouvelles élections législatives. Les élus n’ont eu de cesse à se donner d’accolades en guise d’adieu. « Ce n’est pas toujours évident de revenir. Le président lui-même n’a pas été retenu par son parti à Banda où il a  dernièrement été élu », a lancé un député de la majorité.

Mais cette 15e session se voudra sereine, car le 9 juin est prévue une séance de questions orales avec le gouvernement. Le premier secrétaire de l’Assemblée nationale a d’ailleurs demandé à ses collègues de faire parvenir leurs questions au gouvernement dans les délais.

Dans la salle, les députés se sont préoccupés des conditions difficiles de délivrance de certificat de moralité fiscale, une pièce très importante dans le dossier de candidature. « Le Premier ministre et le ministre des Finances m’ont rassuré que tous les obstacles seront levés à l’obtention du certificat de moralité fiscale. Il n’y a donc pas à s’inquiéter », a indiqué le président de l’Assemblée nationale, Justin Koumba.