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Des avis et expertises attendus au financement du secrétariat permanent

Le Secrétaire permanent du comité interministériel de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales (SEPCIM-AEMEC), Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck a invité le 13 février à Brazzaville, les membres du groupe technique de travail des experts à faire parvenir sous huitaine leur avis et expertise sur le projet de décret portant financement de ladite Institution.L

Ce projet avait déjà été soumis, le 10 décembre 2021 à l’ensemble des ministres du Comité interministériel (CIM). A ce jour, un certain nombre de réponses sont encore attendues par le Secrétariat permanent, a relevé Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck lors de la première réunion du groupe technique de travail des experts près le SEPCIM-AEMEC.

La présente réunion a pour but essentiel de poser les bases de travail à mettre en œuvre ensemble dans la perspective de rationalisation des méthodes et des procédures devant garantir l’efficacité et l’efficience de L’AEMEC, a précisé le Secrétaire permanent.

En sa qualité de Secrétaire des réunions du CIM-AEMEC, Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck a transmis aux membres des gouvernements concernés, le condensé de la feuille de route du Premier ministre, président du CIM-AEMEC pour la période à venir. Celle-ci facilitera l’accès du Secrétariat permanent aux services impliqués ou intéressés par l’AEMEC ; associera le Secrétariat permanent, lors de l’élaboration des textes juridiques ou de programme d’investissement touchant à l’AEMEC.

De même, il faudrait solliciter le Secrétariat permanent du CIM-AEMEC en rapport avec les thématiques touchant à l’action de l’AEMEC ; transposer les approches maritimes dans la mesure du possible au secteur des eaux continentales ; associer le SEPCIM-AEMEC aux réponses à trouver sur les thématiques environnementales et du développement durable ; entreprendre des actions idoines en vue de l’Agenda 2063, a dit Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck.

Cette feuille de route préconise aussi d’élaborer la stratégie nationale de la mer et des eaux continentales, à l’initiative des ministères en charge de la Marine marchande, de l’Economie fluviale et de l’environnement en impliquant les collectivités locales ; de mener une politique de coopération agressive ; d’inscrire dans les programmes d’activités des lignes relevant de l’AEMEC; de mettre en place des mécanismes de financement efficace et de concilier l’exigence d’efficacité avec le développement d’une économie bleue durable et harmonisée.

Le SEPCIM-AEMEC a élaboré de façon globale, un programme d’activités portant sur trois axes principaux, à savoir le renforcement des capacités institutionnelles et administratives, de l’offre et des services, ainsi que de l’offre des connaissances de l’AEMEC,

Elargie aux experts qui prennent part à la 1ère conférence maritime de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, cette réunion se tient un peu plus de 20 jours après l’installation du SEPCIM-AEMEC par le Premier ministre, a-t-il poursuivi.

Mais au-delà, a reconnu Eric Olivier Sébastien  Dibas-Franck, plusieurs défis doivent être relevés au nombre desquels la lutte contre la piraterie, les actes illicites en mer et dans les eaux continentales, la pêche Illégale non autorisée non règlementée, l’immigration clandestine, la protection de l’environnement, la prise en compte des aires marines protégées et le tourisme bleu.

Pour sa part, le Chef d’état- major de la marine nationale, président du groupe technique des experts René Nganongo a présenté le projet de décret relatif aux modalités de financement de l’AEMEC. Ce projet qui n’est pas encore validé assujetti au financement les administrations et structures publiques intervenant en mer ou dans les eaux continentales, les structures privées ayant des intérêts en mer ou dans les eaux continentales.

Certaines opérations, entre autres, de surveillance et de sécurité maritimes, fluviales et lacustres sont financées par le budget de l’Etat et les contributions des administrations et structures publiques ou privées ayant des intérêts en mer et dans les eaux continentales, a ajouté le contre-amiral.