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Des installations de La Congolaise des eaux sont menacées par les érosions

Le directeur général adjoint de La Congolaise des eaux (LCDE). Antoine Olea a plaidé le 8 janvier à Brazzaville, l’intervention du gouvernement dans l’aménagement des érosions qui constituent une menace pour les installations de cette société de service public.

Son plaidoyer fait à la descente  sur le terrain des différentes installations et équipements de la LCDE menacés par les érosions. Il a de ce fait  en souligné  qu’au regard de l’urgence, le gouvernement devrait agir au plus vite pour prémunir les installations de cette société qui risqueraient si rien n’est fait d’être englouties par les érosions, avec pour répercussions sur la fourniture d’eau potable des abonnés .

Cette visite d’inspection a permis aux responsables de la LCDE de s’enquérir de la situation de l’usine de Djiri, regorgeant  70 %  de la production d’eau potable de la ville de Brazzaville, le réservoir de 10 000 m3 de Ngamakosso et la conduite d’eau du quartier wala-Wala à Talangaï dans le 6e arrondissement, mise en service 1986 en proie également aux menaces érosives, avec pour incidence sur  la desserte en eau dans certains quartiers de Brazzaville.

Les installations des quartiers Massengo et Don Bosco, le complexe de production d’eau de Djiri de 5000 m3, dans le 9ème arrondissement, le réservoir du mont Boukero où se trouve une conduite d’eau de 300 de diamètre  placée à plus de 2m 50 de profondeur, actuellement dénudée à cause de l’érosion, la station de reprise de la commune urbaine de Kintélé, font également partie des sites visités par les responsables de la LCDE.

Antoine Oleaa a relevé que les installations des quartiers Massengo, Don Bosco et Djiri qui ont  bénéficié dans le cadre du Projet d’extension en zones périphériques et de renforcement du service public d’eau potable à Brazzaville (PEPS), les canalisations  souterraines, allant de 200 à 110 de diamètre et branchements des particuliers ont été engloutis et érodés par l’érosion.

Evoquant les raisons de la destruction de ces infrastructures, il a expliqué qu’au départ, ils avaient opté pour les canalisations en polychlorure de vinyle (Pvc)   rigide emboîté avec les joints, ces matériaux ont été détruits par les érosions. « Dans nos stratégies, nous envisageons de recourir aux tuyaux en matière polyéthylène pouvant résister en cas d’érosion », a-t-il renchéri.

Le directeur général adjoint de la LCDE a également visité d’autres points dont notamment, le point le plus haut du quartier Boukero  acheminant de l’eau des points base jusqu’au quartier Sadelmi, mais dans un état érodé  depuis l’arrêt dit Bidounga jusqu’à mont Boukero. Il en est de même des tuyaux du quartier Amaya.

La ronde du directeur général adjoint de la LCDE s’est poursuivie le dimanche 8 janvier dans les quartiers sud de Brazzaville, notamment les conduites d’eau de Moussoso à Mabidou 8ème arrondissement, à l’usine de captage et de traitement d’eau de Kinsoundi Barrage, à Makélékélé 1er arrondissement,  ainsi que le réservoir de Sadelmi à Mfilou 7ème arrondissement, toutes ces infrastructures sont également  menacées par l’érosion.

Antoine Olea a appelé à l’implication du gouvernement, afin d’initier en urgence les travaux  dans le dessein de préserver les zones  confrontées aux érosions, pour que la LCDE puisse se consacrer à ses obligations liées au traitement et à  la distribution d’eau potable à ses consommateurs.