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Des journées portes ouvertes axées sur la prise en charge des maladies du rein

Des journées portes ouvertes axées sur la prise en charge des maladies du rein

Le directeur général de l’hôpital général Adolphe Sicé, Lambert Chakirou a indiqué le 28 août à Pointe-Noire que, pour améliorer la santé rénale, les décideurs politiques sont appelés à mettre en place les politiques et initiatives visant à atteindre les objectifs de développement durable (ODD), qui consistent à rendre facile l’accès à des médicaments pour retarder efficacement la progression et prévenir les complications.

« Ces journées portes ouvertes sont l’occasion de faire connaître le service de Néphrologie auprès des usagers de l’hôpital général Adolphe Sicé et de mettre un accent particulier sur la prise en charge des maladies du rein », a souligné Lambert Chakirou, lors de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes qui se tiennent du 28 au 29 août.

Pour le directeur général de l’hôpital Adolphe Sicé, les maladies du rein sont une cause importante de morbidité et de mortalité dans le monde, et particulièrement en Afrique. Environ 750 millions de personnes dans le monde sont atteintes d’insuffisance rénale chronique, un stade avancé de la MRC.

« Nous devons toujours saisir toutes les occasions qui se présentent à nous pour attirer l’attention sur l’importance de la santé rénale et donner au personnel soignant plus d’outils et d’aptitudes à prendre en charge les maladies du rein. Notre engagement est de satisfaire pleinement les besoins des populations de Pointe-Noire en matière de santé. D’où la quête permanente des solutions appropriées à leurs problèmes. La volonté et la détermination doivent nous guider dans notre parcours », a martelé Lambert Chakirou.

Pour lui, leur volonté permanente est de prévenir car, en matière de prise en charge des maladies du rein, les acteurs devraient mettre un accent particulier sur la prévention. La politique de prévention, de prise en charge diagnostique et thérapeutique de la MRC et de ses facteurs de risque doivent être rendus possibles et efficaces. D’où la nécessité de former le personnel soignant.

« Nous allons nous rappeler que le but même de la formation continue est l’amélioration et le renouvellement des connaissances et des compétences ainsi que leur élargissement vers de nouveaux domaines et vers la réalisation de nouvelles tâches », a ajouté Lambert Chakirou.

L’insuffisance rénale fait des ravages sur le continent africain et au Congo. En 2021, environ 850 millions de personnes dans le monde souffrent d’une maladie rénale. Les maladies du rein sont très silencieuses. Lorsqu’on s’en rend compte, il est souvent trop tard.

Pour le docteur Audrey Sandra Missamou, cette formation a des avantages notamment sur l’amélioration des compétences professionnelles, l’acquisition de nouvelles connaissances, le développement de nouvelles compétences et l’adaptation aux évolutions de la science.

L’insuffisance rénale est un véritable problème de santé publique en Afrique. Ces Journées portes ouvertes initiées par la cheffe de service néphrologie de l’hôpital général Adolphe Sicé, le docteur Audrey Sandra Missamou sont animées par le professeur Farid Haddoum, néphrologue et chef de service de néphrologie du CHU Mustapha d’Alger.