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Dibas-Franck prône la mutualisation des moyens pour l’atteinte des objectifs

Le Secrétaire Permanent du comité interministériel de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales, Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck, a entrepris le 17 janvier à Brazzaville, une série de communications aux directeurs généraux des administrations des ministères membres à l’Institution qu’il dirige, pour les sensibiliser sur la mutualisation des moyens en vue de l’atteinte des objectifs escomptés. 

Présentant le Secrétariat Permanent au cours d’un entretien exploratoire, Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck a fait savoir que la structure est jeune, presque embryonnaire, qui nécessite son appropriation, car se situant au carrefour de 15 ministères, membres du Comité interministériel de l’Action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales (CIM-AEMEC). «Il nous revient donc de traduire en actes la volonté exprimée par le Chef de l’Etat, Denis Sassou-N’Guesso, qui a créé pour la deuxième fois en 10 ans, un ministère de l’Economie fluviale et des voies navigables», a-t-il rappelé.

Eu égard à cela, il a mis à la disposition de ces directeurs, l’arrêté du Premier ministre n° 2901 du 1er juin 2022 portant institution d’un groupe technique de travail des experts, dirigé par le chef d’état-major de la marine nationale, le contre-amiral, René Nganongo, ainsi que le décretn°2021-489 du 5 novembre 2021 portant attributions, organisation et fonctionnement du Sepcim-aemec.

A ce sujet,  Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck a demandé à ses hôtes de ne pas se faire représenter pendant les réunions dudit groupe, car ils ont été nommés « ès qualité » par le Premier ministre,  Anatole Collinet Makosso. En outre, il a promis faire le plaidoyer en faveur de ces directeurs, chaque fois que l’opportunité se présentera, auprès de la hiérarchie.

Pour ce faire, il a annoncé la tenue de la réunion du groupe technique de travail des experts après son installation par le Premier ministre, tout en demandant à ses hôtes de ne pas hésiter à le consulter, car le Secrétariat Permanent a besoin de l’expertise de chacun, d’un accompagnement véritable dans toutes initiatives que les ministères auront à prendre en rapport avec ses missions.

Par ailleurs, il a évoqué avec ses invités le projet de décret de financement de l’action de l’AEMEC déjà soumis à l’attention des membres du comité interministériel, à l’occasion de sa première session inaugurale depuis une année. A ce jour, ce décret est encore à l’étude.

Revenant sur la 1ère conférence maritime  de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), ouverte le 17 janvier à Kinshasa en République Démocratique du Congo (RDC), Dibas-Franck a fait part à ses hôtes qu’un certain nombre de projets y seront discutés, dont la « Stratégie régionale de l’économie bleue ». Le segment ministériel aura lieu les 22 et 23 janvier 2023, suivi de la conférence des Chefs d’Etat.

Pour la 1ère fois au Congo, le cours de Droit maritime est enseigné à l’Université Marien N’Gouabi (UMNG) à la suite de l’implication de Son prédécesseur, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, un passionné du maritime et de la recherche scientifique marine ; il avait obtenu à cet effet l’accord entre l’université de Nantes (France) et l’UMN’G, a-t-il rappelé.

S’exprimant lors de ces échanges, le directeur général de l’Institut national de recherche en sciences exactes et naturelles (IRSEN), Joseph Goma Tchimbakala, a remercié le secrétaire permanent pour ces orientations, et lui a remis une fiche-synthèse sur ce qui se fait et se fera à l’avenir au sein de l’Institut.

De son côté, le directeur général de l’Institut géographique national, Etienne Paka, a fait savoir que le principal problème de l’IGN est lié à l’absence des cartes maritimes qui entrave le bon fonctionnement du travail. A l’unanimité, tous les directeurs ont rassuré le Sepcim-aemec de leur disponibilité pour l’accompagner à ce poste stratégique.