Edo Kitadi peint comme une photographie
Edo Kitadi est un artiste exerçant la peinture et la sérigraphie au Plateau des 15 ans, à quelques encablures du rond-point Moungali, à Brazzaville. Virtuose des toiles et des portraits qui frisent la photographie, ce jeune artiste, approchant la trentaine, est un autodidacte qui sent son art depuis sa tendre enfance.
La peinture est quelque chose d’inné chez Edo qui l’a débutée dès l’âge de trois ans, d’abord à la maison puis à l’école. Ces bandes dessinées et ses dessins en miniature déchirés ou brûlés par sa mère n’ont pas changé son rêve de devenir un peintre de renom dans le futue. Les portraits d’Edo Kitadi ressemblent comme deux gouttes d’eau aux modèles ou ils sont tirés.
« Mon fils est né avec des talents d’artiste peintre. Au début quand il a commencé à faire des dessins, j’ai essayé de l’empêcher par tous les moyens, en le battant, en déchirant ses dessins. Mais il est resté concentsur sa vocation. Pour me persuader, il a réalisé mon portrait. Quand j’ai vu que mon portrait ressemblait à la photo qui lui avait servi de modèle, j’ai décidé de le soutenir », a expliqué la mère d’Edo Kitadi, Martine Tambakana.
Le jeune artiste doit son parcours à sa détermination et à son génie inné. « Je suis artiste peintre autodidacte. J’ai commencé à peindre dès le bas âge, autour de 3 ans, à la maison et même à l’école. J’ai donc abandonné les études tôt pour me consacrer à la peinture. Concernant mon inspiration, je ne sais d’où elle vient et je conclus donc que c’est un don de Dieu. Mes premières représentations ont été faites en regardant les affiches des films car j’aimais beaucoup le cinéma », a-t-il évoqué.
En revanche, malgré son énorme talent, Edo Kitadi ne vit pas de son art. Il sollicite donc le soutien des pouvoirs publics et des structures œuvrant dans le domaine de l’art.
« Je ne tire pas assez de profits de mon art car les entrées sont insignifiantes et il manque de soutien de la part des promoteurs et organisateurs d’événements d’art, des Congolais qui doivent mettre en valeur nos œuvres en les achetant et aux autorités pour nous accompagner grâce aux opportunités d’expositions, les droits d’auteur et la reconnaissance de mes œuvres», a conclu Edo Kitadi.