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Eteka-Yemet se bat pour la visibilité de la Commission des droits de l’Homme

Le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Valère Gabriel Eteka-Yemet a relevé le 27 mars à Brazzaville que parmi les missions assignées à cette institution d’appui à la démocratie, figurait la promotion des droits de l’Homme et leur respect auprès des Congolais. 

La promotion des droits de l’Homme participe de la détermination des pouvoirs publics à garantir   l’éradication de l’ignorance des droits fondamentaux reconnus à la personne humaine. « Car nul ne peut exercer ses droits s’il ne les connait pas », a fait savoir Valère Gabriel Eteka-Yemet à l’ouverture de la 1ère session ordinaire de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH).

Il a signifié pour la circonstance que la protection des droits de l’Homme implique leur respect par l’Etat avant tout par le fait qu’ils lui sont opposables, et par l’ensemble des citoyens appelés à vivre ensemble dans un environnement respectueux des valeurs universellement reconnues et partagées.

Valère Gabriel Eteka-Yemet a fait savoir que la question de la visibilité de la CNDH aussi bien sur le plan national qu’international, étant au cœur des préoccupations de l’Assemblée renouvelée, les membres du bureau avaient jugé utile d’élaborer de nouveaux textes devant régir le fonctionnement de la commission, pour tenir compte non seulement de l’apathie administrative dont elle a fait preuve pendant plus d’une décennie, mais également des exigences de la communauté internationale.

La rapporteuse de la CNDH, N’zaou Moyen a affirmé que le Congo s’était toujours prononcé en faveur des instruments juridiques qui encadrent les libertés et droits intrinsèques à l’homme. «C’est dans ce cadre qu’il a ratifié  bon nombre de textes internationaux relatifs aux principes et droits fondamentaux reconnus à l’homme », a-t-elle poursuivi.

Elle a estimé que le Congo œuvrait dans le sens de reconnaître la nécessité d’avoir une institution habilitée à promouvoir et à protéger les droits de l’homme.

A cette session qui durera dix jours, les  participants plancheront sur l’examen et l’adoption du projet de règlement intérieur de la CNDH ; l’examen et adoption du projet de plan d’action stratégique 2019- 2021 ; l’examen et adoption du projet de programme d’activités 2019.