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La FAO réaffirme son soutien à la recherche au Congo

Le ministre de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Martin Parfait Coussoud Mavoungou, a reçu le 14 septembre à Brazzaville, la représentante du Fonds des Nations Unies pour l’alimentation (FAO), Suze Percy de Filippini. Celle-ci a assuré que la FAO continuera à soutenir le programme de recherche congolais. 

Pour Suze Percy de Filippini la recherche étant un maillon important dans la chaîne de développement d’un pays, rien ne peut se faire sans elle. « Nous travaillons avec le gouvernement sur un plan de production semencière, car les semences sont importantes pour le Congo. Les bonnes semences, celles qui sont certifiées, lui manquent cruellement », a-t-elle précisé.

Pour le Directeur général de l’Institut national de la recherche scientifique, Grégoire Bani, après la mise en place de l’institut de la recherche agronomique, le gouvernement a demandé à la FAO de doter le pays d’un plan national de la recherche agricole.

« Ce plan est un document qui contiendra les prévisions des investissements à faire dans quinze ou vingt ans en ce qui concerne le développement de la recherche agricole. Il précisera le nombre de personnes qu’il faudra utiliser, quels seront les besoins en équipement, quel est le financement utile par année pour que le Congo arrive à un certain point d’indépendance agricole », a-t-il expliqué.

De son côté, le directeur général de l’Institut national de la recherche forestière, Jean De Dieu Nzila, a souligné que ce qui est attendu de la FAO c’est la production des semences forestières. « Pour reboiser nos forêts, pour les enrichir, il faut des semences, il faut des pépinières forestières. Il y a un partenariat qui devrait être signé sur la production des semences forestières », a-t-il dit.

Jean De Dieu Nzila a aussi appuyé que la collaboration entre la FAO et le Congo intervient dans la mise en œuvre du fonds verts pour le climat dans les volets de l’agroforesterie et de la séquestration du carbone. « L’IRF est un pilier dans la conduite de ce projet qui sera appuyé par la FAO pour contribuer à la réduction des émissions et la déforestation dans le pays », a-t-il précisé.

Le partenariat entre la FAO et le ministère de la recherche scientifique et de l’innovation technologique existe depuis 1988.