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Une foire de promotion de plants à Brazzaville

La  ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo a relevé le 3  novembre à Brazzaville, à l’occasion de la 1ère  foire aux plants,  la nécessité de fédérer la production des plants dans le pays, en vue de promouvoir les différentes espèces qui ont le pouvoir de séquestrer le carbone, contribuant ainsi à la lutte contre le réchauffement climatique.

Rosalie Matondo a indiqué qu’à travers cette foire, il s’agit de mettre au premier plan,  les acteurs qui œuvrent dans le cadre de la production des plants au Congo. « Il faut donc faire valoir la diversité des plants fruitiers, forestiers et ornementaux», a-t-elle précisé.

En initiant cette foire, le gouvernement,  par le biais de sa politique de lutte contre les changements climatiques, donne la possibilité au congolais de venir acheter à un prix dérisoire les différentes espèces de pépinières d’arbres, a-t-elle fait savoir.

Sur le sens de cette foire, le coordonnateur national du Programme national d’afforestation  et de reboisement (PRONAR), Lambert Imbalo a signifié qu’il consiste de mettre en exécution la loi  relative à la journée nationale de l’arbre. Une journée au cours de laquelle il est demandé à chaque congolais d’accomplir le 6 novembre l’acte civique de planter un arbre.

Poursuivant ses propos, il a notifié que c’est aussi encourager les activités liées aux plantations qu’elles soient forestières, agro forestières ou agricoles afin d’assurer la disponibilité des plants qui sont méconnus.

Le chef des travaux à la pépinière départementale de Brazzaville, Eveline Landé a appelé pour sa part, les congolais à la culture de planting d’au moins un hectare d’essences forestières, fruitières et ornementales.

Le  premier ministre, Clément Mouamba, accompagné de quelques ministres ont pour la circonstance effectué une visite guidée des échantillons de différentes plants d’essences, à l’instar de gravia coriacia, nom scientifique du tsui- téké, du persia americana, plus connu  sous son nom commercial d’avocatier et de l’auriculiformis, communément appelé par acacia.

Prévue du 3 au 30 novembre, cette foire permettra de s’attaquer à un paradoxe souvent constaté, d’un côté les plants produits par certaines pépinières qui manquent d’acheteurs et de l’autre côté, les promoteurs des plantations qui se plaignent  du manque de plants et ignorent les sites où ils sont pourtant disponibles.