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Une formation des OSC à Brazzaville pour exiger la pratique de la bonne gouvernance dans la gestion des matières premières

Le président exécutif de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE)-Congo, Florent Michel Okoko a indiqué, le 11 juillet à Brazzaville, que les Organisations de la Société Civile (OSC) membres des comités ITIE d’Afrique Centrale, forte de la 3ème session de formation auront la tâche d’exiger aux pouvoirs publics la pratique de la bonne gouvernance dans la gestion des matières premières.

 Cette indication a été donnée à l’ouverture de la 3ème session de formation des OSC membres des comités ITIE d’Afrique Centrale qui se tient du 11 au 15 juillet prochain sous le thème « Démocratie et bonne gouvernance ».

Il a, à cet effet, souhaité que d’autres autorités se joignent à eux pour l’amélioration de la mise en œuvre de l’ITIE au Congo.

 Cette formation qui rassemble une trentaine des membres des OSC du Congo et du Tchad et qui est axée sur le renforcement des capacités des OSC, entre dans les lignes directrices de l’ITIE qui selon la norme 16 accorde une place importante aux OSC, a dit le coordonnateur adjoint  de l’ITIE du Tchad, Hissein Wadi Omoko, poursuivant que l’Etat de son pays ne ménagera aucun effort pour la participation des OSC et les échanges avec les autres ITIE de la CEMAC. 

 Cet atelier va ajouter et renforcer les aptitudes des OSC à participer dans la gestion des matières premières des pays de l’Afrique Centrale. C’est aussi une occasion de partager et d’expérimenter la mise en place d’un réseau entre les OSC de la CEMAC membres des comités ITIE. La GIZ pour cela restera attentive à toutes les préoccupations qui s’y dégageront, a promis la représentante du coordonnateur du projet REMAP-CEMAC, Mme Mireille Atangana.

Dans la restitution des premières formations dans les deux groupes, le constat dénote que les trois composantes, à savoir, l’administration publique, les sociétés privées et les OSC,  la société civile est considérée comme le maillon faible pour insuffisance de connaissances sur des questions spécifiques liées aux matières extractives. Pour cela, cette formation vient donc combler ce vide en dotant la société civile des informations susceptibles de rehausser leur niveau de compétence et de compréhension sur cette problématique.

Il a ainsi été recommandé la mise en place d’un réseau regroupant les OSC membres des comités ITIE de la CEMAC.

Ces comités ont suggéré l’appui aux OSC bénéficiaires de la formation pour la restitution des acquis ; le renforcement des capacités des OSC membres des comités  ITIE Afrique Centrale sur la chaine des valeurs des industries extractives ; l’appui à l’organisation d’un atelier régional de mise en place du réseau OSC- ITIE Afrique Centrale et l’appui technique et financier à l’opérationnalisation du réseau Afrique Centrale des OSC membres des Comités ITIE.

Ainsi les participants ont convenu que la GIZ grâce à qui ces formations sont réalisées reste la première partenaire financière des activités de renforcement des compétences des OSC, mais cela n’empêche pas que d’autres partenaires soient intéressés.

L’idée de retravailler ces deux restitutions et d’en faire un seul document  a été retenue. Un comité de relecture et de mis en commun de ces deux restitutions composé de quatre membres dont deux  par pays  a été monté et les résultats de leur réflexion seront montrer en plénière à la fin de la formation, le 15 juillet prochain.

A mi-parcours de cette formation, les participants ont échangé  sur les ébauches  du projet portant création du réseau des OSC d’Afrique centrale pour la gouvernance des industries extractives et forestières.  Il a  été, pour cela, suggéré que les participants du Congo et du Tchad finalisent et adoptent les documents de mise en place du réseau pendant cette formation, et la GIZ qui a les contacts des membres des autres pays, se chargera de les leur envoyer pour contributions et adhésion.