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Formation des relais communautaires pour réduire le taux de mortalité infantile

Le conseiller à la population du ministre de la Santé, Dr Paul Oyéré Moké a interpellé  le  5 septembre à Brazzaville les professionnels de santé de la communauté congolaise de mettre à profit  cette formation, en vue de lutter  contre la mortalité infantile des enfants de 0 à 5 ans.

A l’occasion de l’atelier  de formateurs en prise en charge  intégrée  des maladies de l’enfant au niveau communautaire (PCIME-C), Dr Oyéré Moké  a  indiqué que plusieurs facteurs militaient en faveur de la promotion de cette composante universelle du système de santé. A cet effet,  il a mis en exergue la situation sanitaire alarmante dans le pays qui révèle qu’environ 50 à 70% des décès d’enfants surviennent à domicile. Par ailleurs, il a souligné la faible couverture sanitaire par des infrastructures de qualité et du personnel qualifié. En outre, 30% de la population congolaise a un accès difficile  aux soins de santé, car résidant au-delà de  5 km  d’une formation sanitaire.

A cette occasion, il  a  fait savoir que plusieurs expériences ont montré qu’un nombre de pratiques  clés misent  en exécution au niveau de la communauté par les ménages  peuvent contribuer à prévenir ou à prendre en charge certaines maladies : l’existence d’un  réseau de volontaires et d’organisation  communautaire  qui sont impliqués dans la promotion de la santé et l’existence d’une politique  des interventions à base communautaire  en santé.

L’organisation et la mise en œuvre des soins de qualité restent un défi à relever dans le processus de prévention et de la prise en charge des cas de maladies  au Congo, a dit le conseiller Paul Oyéré Moké.

Les efforts appréciables sont fournis par le ministère de la Santé et de la population dans la mise en œuvre de la stratégie de prise en charge intégrée des maladies de l’enfant au niveau institutionnel, en vue d’atténuer puis d’éradiquer les principales causes immédiates rencontrées chez les enfants de moins de cinq ans qui sont les infections dans la période néonatale,  le paludisme, la pneumonie,  la diarrhée, la malnutrition  aigüe globale  et le VIH Sida.

Intervenant au nom de la représentante   adjointe  de l’UNICEF, Dr  Hermann Boris Ngossaki  a  relevé que  la mise en œuvre de la prise en charge  intégrée  des maladies de l’enfant au niveau communautaire contribuera  à la réduction infantile au Congo.

L’un des formateurs  en PCIME- C Daniel Foutou a  notifié en substance qu’après  analyse  de la situation, il ressort que  beaucoup d’enfants meurent  à domicile  parce que, mal pris en charge. Ainsi, pour  faire face à cette négligence, l’on a pensé  déjà intégrer  les familles et les communautés dans la prise en charge de ces enfants-là. D’où la nécessité de  former les relais communautaires  qui vont œuvrer en synergie avec les agents de santé au niveau institutionnel en vue de réduire  le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans.

Pendant  près de sept jours, au cours de  cette 3ème composante, quelque 20 participants venus  de six départements du Congo seront édifiés sur les stratégies conséquentes de lutte contre  la mortalité  infantile.