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Former les cadres pour réussir la diversification de l’économie

Le directeur de cabinet du ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ferdinand Sosthène Likouka a affirmé, le 26 août à Brazzaville, lors de la l‘atelier de validation des termes de référence relatif à l’étude sur l’évaluation des besoins en renforcement des capacité au Congo, que pour réussir la diversification de l’économie, il faut des cadres bien formés qui sauront manager les projets qu’ils auront à piloter.

Ferdinand Sosthène Likouka a expliqué que l’une des raisons de l’échec du programme national de développement (PND) 2012-2016 a été le manque des capacités des acteurs politiques, économique et associatifs. « Le PND 2012-2016 avait pour ambition de diversifier l’économie congolaise. A la fin de ce programme le résultat est que la diversification ne s’est pas faite, car tous les espoirs étaient fondés sur le pétrole. L’évaluation des capacités des acteurs impliqués dans le développement de l’économie du pays et leur renforcement s’avèrent indispensables », a-t-il dit.

Poursuivant son propos, le directeur de cabinet a précisé qu’aujourd’hui, avec le retournement de la situation économique, le Congo va réussir la diversification de l’économie avec le concours de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBEF) au travers le projet de renforcement des capacités en statistiques, études prospectives et planification pour la lutte contre la pauvreté (RESPEC).

Le coordonnateur de l’ACBEF, Omer Pierre Claver Ivouba a expliqué que ces termes de référence permettront aux consultants qui vont mener la mission de sortir un document intitulé programme pays qui sera mis à la disposition non seulement de l’ACBEF, mais à toutes les institutions d’appui au Congo (Banque mondiale, PNUD, FMI). « Ce document servira à chaque institution qui veut prendre part au développement du Congo, au soutien de renforcement des capacités, de pouvoir trouver la ressource et choisir quel secteur de financement sont-ils prêt à apporter pour renforcer les capacités », a-t-il précisé.

En effet, l’étude d’évaluation des besoins en renforcement des capacités vise à identifier l’ensemble des besoins nationaux de renforcement des capacités en vue de l’amélioration de la gouvernance, de l’évolution suffisante et soutenue de la création de la richesse et de la prise en charge effective des besoins exprimés par les populations.

Cette étude fera une évaluation du contexte politique, économique, social et culturel du renforcement des capacités dans les administrations congolaises, au niveau de l’assemblée nationale, dans le secteur privé et dans les organisations de la société civile. Elle fera le diagnostic des programmes de renforcement de capacités en cours d’exécution (financement national et appui des partenaires au développement) dans l’administration publique, le secteur privé ainsi que la société civile en relevant les forces et faiblesses, les contraintes et les blocages, ainsi que les acquis en matière de renforcement des capacités.