Gaëtan Ngoua présente ses livres

L’écrivain congolais Gaëtan Ngoua a présenté le 22 juin à l’Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville deux œuvres poétiques. « Rêves candides » et « C’est urgent », sont les deux ouvrages qui évoquent globalement l’avenir du Congo et de l’Afrique.

Dans l’ensemble des œuvres, l’auteur Gaëtan Ngoua, titulaire d’un diplôme de communication, a choisi un style simple pour décrire la beauté de chez lui, dans le département de la Lékoumou, son terroir.

Selon l’écrivain Obambé Ngakosso, l’un des modérateurs de la cérémonie, le style s’est avéré brisé. Il ne faut pas dissocier les dirigeants et le peuple africain, a dit l’auteur en répondant à un lecteur. L’Afrique est malade de tous, des dirigeants et du peuple qui les applaudit, a-t-il martelé. «Une Afrique, que certains aiment sans les Africains eux-mêmes », a t-il soutenu.

Rêveur, faiseur de rêves, éclaireur de consciences, sont les trois dimensions de l’auteur relevées par le critique littéraire Pierre Tsémou, lui-même écrivain. En effet, pour Gaëtan Ngoua, le poète n’est autre que « la clochette d’une synagogue qui éveille et rappelle le chemin à prendre», selon Pierre Tsémou.

Cinq acteurs de théâtre ont été mis sur scène pour exprimer leur réaction après la lecture des deux livres. Fortuné Batéza, Myriam Otété, Patrice Moukanda, Sorel Boulingui ont transmis ce ressenti grâce à leur talent. La prestation des acteurs s’est déroulée dans une atmosphère détendue et un fond musical émis par la flûte d’Arthur Batangouna. Le flutiste a interprété différentes notes rappelant l’histoire politique du Congo, de la colonisation à la révolution, jusqu’à nos jours où le pays vibre encore à la quête de la paix.

Avant les dédicaces, Gaëtan Ngoua  a laissé glisser le titre de son prochain recueil qui portera le titre « Mon doux pays ». Une hymne pour le Congo. Un Congo calme, qui s’accepte face aux hostilités sachant  tout de même que « la terre est une terre des hommes et non une terre de l’homme ».

« Rêves candides » est vendu à 14.500 francs CFA et « C’est urgent » coûte 10.000 francs CFA.