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Georges Nguila publie un livre sur le système politique congolais

Dans son ouvrage intitulé « La politique au Congo de Makoko à 2021 », publié en janvier 2022, Georges Nguila retrace l’histoire de la politique du Congo et fait une analyse de l’ingouvernabilité qui règne depuis les indépendances jusqu’à nos jours.   

Composé de 340 pages, l’ouvrage de George Nguila développe plusieurs thèmes essentiels dont l’ingouvernabilité politique et la politique au Congo de 1960 à 2021. Pour l’auteur, le système politique congolais est corrompu et caractérisé par des violences électorales. Pour lui, tous les présidents qui ont dirigé le pays de 1960 à 2021 n’ont pas pu laisser un bon héritage au peuple. « De 1960 à 2021 le Congo a connu une vie politique heurtée et nous examinerons pourquoi la faillite du Congo lorsque ce pays est doté de ressources naturelles énormes et que sa population est faible », s’indigne-t-il à la page 309.

Outre le système politique, l’auteur déplore aussi les problèmes qui existent dans le secteur économique. « Les congolais sont animés par les appétits d’être tous politiciens même ceux qui peuvent avoir en plus de l’ambition, le talent dans les affaires, finissent par devenir, eux aussi, politiciens. Dans le domaine des biens importés, il y a des Congolais qui ont voulu commander un tel bien à l’étranger, mais on leur a souvent dit que l’importation de tel bien est le monopole de telle personne qui travaille avec les gens du pouvoir ».

Georges Nguila s’appuie sur les propos de Samuel Huntington, un auteur Américain, décédé le 24 décembre 2008, pour faire son analyse qui dénonce les maux qui freinent le développement du Congo. Les problèmes qu’ils dénoncent sont également des sujets de réflexion qu’ils proposent aux Congolais pour mieux préparer l’avenir du pays.

« Ne disons pas comme Monseigneur Kombo en faisant le lavement des mains en 1991 ou en cherchant à exorciser le Congo en invitant l’esprit de Ngouabi et de Massamba Débat en 2004 au boulevard des armées. Je demande aux élites de mon pays d’organiser des débats sérieux parce que le pays souffre », a-t-il exhorté à la page 313.