Le gouvernement confirme enfin l’épidémie de Monkeypox dans la Likouala
La ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo a confirmé le 13 mars à Brazzaville qu’une épidémie de la variole de singe ou Monkeypox est déclarée dans le département de la Likouala, au nord du Congo. Il y a une dizaine de jours, Vox Congo avait déjà alerté sur cette épidémie.
Cette épidémie touche actuellement les districts d’Impfondo, de Bétou, d’Enyélé et de Dongou dans ce département. Selon le gouvernement, une vingtaine de cas ont déjà été décelés et 3 décès enregistrés. «Il ne s’agit pas de la variole humaine qui, elle a déjà été éradiquée à travers le monde, mais il s’agit de la variole du singe qui a déjà sévit dans le même département en 2003 », a indiqué la ministre de la Santé et de la population dans sa déclaration.
La variole de singe ou Monkeypox se transmet d’un animal malade vers un homme et de l’homme malade à l’homme sain. Elle se manifeste par des boutons remplis d’un liquide sur tout le corps y compris le cuir chevelu. Le traitement est symptomatique. A ce jour, il n’y a aucun vaccin contre cette maladie, précise le gouvernement.
Vox Congo avait déjà alerté début mars l’opinion nationale sur cette épidémie. A l’époque, un seul cas de décès était encore observé à Moualé dans le district d’Enyellé où la maladie semble développer son foyer. Dans le même reportage, Vox annonçait également l’épidémie de rougeole, confirmée par les acteurs humanitaires sur place. Selon le district sanitaire de Bétou, environ 26 cas avaient déjà été repérés dont 11 hospitalisés.
Un plan de riposte a été mis en place pour prendre en charge gratuitement et en toute sécurité les personnes atteintes de Monkeypox. Il a été aussi décidé du renforcement de la surveillance épidémiologique humaine et animale. Une interdiction formelle de toucher aux singes a été lancée ainsi que les autres animaux domestiques et sauvages.
Le gouvernement a recommandé le renforcement de l’hygiène collective et individuelle par la désinfection des lieux suspects, tels que les domiciles des malades, des formations sanitaires, des écoles et des lieux publics fréquentés par les malades, le transport sécurisé des malades et des échantillons.
D’après le gouvernement, des équipes sanitaires sont sur les lieux pour éviter la propagation de la maladie.
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