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Le gouvernement en quête des solutions pour l’entretien des routes

Le ministre de l’Aménagement  du territoire et des grands travaux, Jean Jacques Bouya a rassuré le 18 mars à Brazzaville, les sénateurs que  le gouvernement  était en train d’explorer toutes les pistes pour l’obtention des financements relatifs à l’entretien  des infrastructures routières.

Jean Jacques Bouya qui s’est exprimé  lors des questions orales au gouvernement devant la chambre basse du Parlement a  fait savoir qu’il s’agit de trouver les moyens nécessaires pour aller vers l’achèvement des travaux et aussi faire une expertise véritable sur le pont sur le Niari qui vacille à chaque passade de véhicules.

Aussi a-t-il indiqué que le gouvernement n’a  pas abandonné les travaux de la route Loudima-Sibiti, puisque la situation économique  est devenue assez difficile et pour 2017 le budget resserré ne prévoit pas de ligne pour l’achèvement de ces travaux. Le ministre des grands travaux a rappelé que la route Loudima-Sibiti  longue de 82 km a été aménagée et bitumée  pendant le premier plan quinquennal par l’entreprise Bourdin et chaussée avec une couche de base en sol ciment et un revêtement en bicouche.

Ces routes qui nécessitent un entretien  permanent,  se sont dégradées faute de subvention, financière. L’Etat congolais confronté à  la crise, a négocié un prêt de financement international. Malheureusement ces genres de négociations ne se font pas en un jour.

Poursuivant ses propos devant les sénateurs, il a  ajouté que « nous  espérons que la situation de 2018 va être beaucoup plus meilleure  que celle d’aujourd’hui pour qu’à l’arrivé du prochain  budget 2018, le sénat apporte une attention toute particulière pour qu’il ait une inscription qui  permettra d’aller à l’achèvement de ces travaux. Car, cette bretelle est une route importante dans le désenclavement de la partie ouest du pays », a-t- il mentionné.

Plus de 25 ans après, faute d’entretien courant et périodique adéquat, les dégradations sont apparues, imposant une réhabilitation complète par la réalisation des travaux importants tels le décaissement et la reconstitution  des tronçons fortement dégradés, le renforcement de la chaussé par une couche de 10 cm d’épaisseur sur 9m de largeur de la chaussé et la reconstruction du pont dynamité pendant les événements de 1997, le remplacement des buses métalliques par des dalots et enfin la mise en place d’une couche de roulement 5cm sur les 82 km.

Le marché avait été attribué après un appel d’offres à la société ESCOM SCCTP pour un cout global de 31 milliards  64 millions 269. 679 francs CFA toute taxes comprises.

Jusqu’à a fin de l’année 2014, la société ESCOM SCCTP avait exécuté les travaux  du traitement des accotements, réalisés sur 59 km, les bouchages des nids de poule surtout le traitement des zones fortement dégradées et la mise en œuvre de 10 cm de bitume exécutés sur 56 km, la réalisation de 35 dalots sur les 41 prévus et la reconstruction du pont dynamité réalisé à 95%.

La société a perçu à ce jour un acompte de 19 milliards de francs CFA jusqu’à l’arrêt des travaux et sur les décomptes des travaux réalisés ; la différence se chiffre à 19 milliards 227millions 731.474  francs CFA. Cela sous-entend que l’Etat est redevable de 227 millions 731 000 de francs CFA sur ce chantier