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Le gouvernement va fermer les cabinets médicaux illégaux

La ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lidya Mikolo a décidé le 30 août à Brazzaville de la fermeture  prochaine  des cabinets de soins médicaux illégaux. Environ 90% des structures sanitaires privées ne remplissent pas les conditions d’exercice libéral de la médecine.

Les délais qui leur avaient été accordés pour régulariser leur situation étant épuisés, le gouvernement a décidé d’arrêter la prolifération anarchique des cabinets médicaux illégaux.

Les hôpitaux publics reçoivent régulièrement des patients ayant reçu des soins inappropriés dans certains de ces cabinets médicaux. La police et la gendarmerie ont enregistré de nombreuses plaintes relevant de la mise en danger de la santé d’autrui, avec dans certains cas, des complications graves et des décès, a relevé l’inspecteur général de la santé, le Pr Richard Bilekot.

 Pour ce faire, la ministre de la Santé et de la Population, Jacqueline Lidya Mikolo, a instruit la fermeture de ces centres illégaux comme en témoigne la circulaire, n°00027/MSP/CAB/IGS-16 du 26 juillet 2016, relative à la lutte contre l’exercice illégal des professions de santé et la mise en danger de la santé d’autrui.

 « Nous déplorons des dérapages », a fait savoir la ministre de la santé, lors d’un échange le 30 août à Brazzaville avec les conseillers municipaux, les chefs de quartiers en présence du maire de la ville capitale, Hugues Ngouélondélé.

 L’opération de fermeture se fera donc conformément à la loi. Une plateforme intersectorielle a été mise en place avec d’autres organes de contrôle de l’Etat, coordonnée à Brazzaville par le maire, Hugues Ngouélondélé. Le programme d’actions de la plateforme porte sur deux volets: d’abord, un plan de communication pour sensibiliser la population et les autorités locales (maires d’arrondissement, chefs de quartier, conseillers municipaux). Des actions d’information seront également menées à l’endroit des responsables des formations sanitaires.

Il sera ensuite question de procéder  à la phase opérationnelle, consistant en la fermeture effective des cabinets médicaux illégaux par les services techniques de contrôle de l’Etat. La décision de la fermeture sera prononcée par l’inspection générale de la santé à partir des faits probants et dûment documentés. Enfin, les services de la police administrative et de la gendarmerie exécuteront la fermeture