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Les grandes attentes de Mouamba pour les régies financières

Le Premier ministre, Clément Mouamba, a affirmé, le 11 janvier à Brazzaville, à l’occasion de la ronde effectuée en compagnie du ministre des finances et du Budget, Calixte Nganongo, dans les régies financières, que le contrat de performance devait déjà rentrer en vigueur afin de relever le sceptre pour l’intérêt de la nation. 

Clément Mouamba qui a tenu le même speech dans les trois institutions où il a sillonné en compagnie du ministre des finances  et du budget Calixte Nganongo a expliqué que ce contrat de performance concerne nettement deux parties. L’administration fiscale et le gouvernement de la République du Congo.

Les douaniers étant des acteurs de l’économie nationale, les régies financières sont donc appelées à œuvrer pour la diversification de l’économie pendant et la tache reviendra au  gouvernement de décaisser des fonds pour accompagner les actions à mener. Il faut des rendements efficaces selon les règles établies.

Or, qui dit bon rendement dit personnel disposant des performances techniques, éthiques et morales. Clément Mouamba, qui a reconnu l’incompétence de certains travailleurs, a notifié que la formation au travers des séminaires devraient être leur partage pour une remise à niveau. Ce, dans le but d’améliorer la qualité des performances mis à mal ces dernières années. Une dégradation de la qualité du personnel engendrée entre autre par le départ massif des cadres expérimentés demeure également un problème majeur au sein des régies financières.

En outre, Clément Mouamba a ajouté que ces régies doivent s’imprégner de la pratique de l’économie numérique. Une façon de « protéger » les agents contre d’éventuelles tentations de détourner les fonds. La règle, la discipline et la confiance doivent être au centre du travail en cette année 2018. Progressivement, les locaux vont être révisés pour permettre aux agents de travailler dans l’aisance matérielle, organisationnelle et efficiente.

La contribution attendue des recettes fiscales des impôts est de l’ordre de 621 milliards. Mais cela n’est qu’une indication, a dit le ministre qui a recommandé à tous d’aller au-delà  de ce chiffre. La gouvernance des politiques économiques, en effet, est au centre des préoccupations au Congo qui a besoin de 100 milliards de francs CFA en liquidité net au minimum pour pouvoir garder la tête haute face à ses engagements mensuels dans le fonctionnement du pays.

Pour sa part, le directeur général des impôts,  Antoine Ngakosso a fustigé le comportement des travailleurs qui relèguent le travail au second plan au profit de l’appât de gain. Les interférences, les tracts et crocs en jambe sont à bannir dans ces milieux de services, a-t-il insisté.

La direction générale des Impôts et des domaines, la direction générale des douanes et la  Chambre de commerce de Brazzaville ont été à l’honneur de cette première descente  de Clément Mouamba.