Close

De grands progrès dans la lutte contre la drépanocytose

Le chef de service d’Hématologie au Centre hospitalier universitaire (CHU), le professeur Alexis Elira Dokekias a indiqué le 19 juin à Brazzaville que 25% de Congolais étaient porteuses du trait drépanocytaire, soit 1 million d’habitants sur plus de 4 millions de Congolais. Il a par ailleurs évoqué des progrès réalisés dans la lutte contre cette maladie, indiquant dans la foulée qu’actuellement, on ne meurt plus de cette maladie de sang, héréditaire et non contagieuse.

Des journées portes ouvertes sur cette maladie se tiennent jusqu’au 23 juin. « J’ai 50 ans aujourd’hui, et je ne manifeste plus la maladie », a témoigné

Patricia Rachel Bouilama, une patiente

Patricia Rachel Bouilama, sujette à la drépanocytose. Ce, pour appuyer « L’espoir est permis », slogan du Centre national de référence de drépanocytose (CNRD) « Maman Antoinette Sassou Nguesso » à Brazzaville.

De la prise en charge des malades vivant avec la drépanocytose qui se manifeste sur la trivialité anémie-douleur-fièvre, le professeur d’hémoglobine a évoqué des progrès sur deux volets à savoir la prévention et les conseils. Aussi, le CNRD procède-t-il par transfusion sanguine pour corriger le globule rouge du malade, car le sang s’inscrit dans le cadre du médicament.

L’échange transfusionnel est une autre pratique qui se fait pour diminuer la viscosité des globules rouges. Avant l’échange de sang, l’hémoglobine est baissée à un pourcentage donné, environ 40%, pour remplacer un liquide vital de bonne qualité. Le centre connait aussi le traitement innovant. A côté de la prévention, 10 règles sont mises à observer pour éviter d’éventuelles crises.

Quoiqu’en état de stabilité sanitaire, tout malade drépanocytaire adulte est censé se rendre constamment à l’hôpital pour surveiller régulièrement son état de santé.

Au congo, 2 enfants sur 100 naissent avec la maladie.