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Henri Djombo recherche 1000 milliards pour relancer l’agriculture

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’élevage, Henri Djombo a indiqué le 17 mars devant le Sénat réuni à Brazzaville, qu’il fallait au moins 1000 milliards de francs CFA pour relancer l’agriculture et assurer ensuite la sécurité alimentaire des Congolais.

Henri Djombo a signifié que le nouveau Projet qui devra remplacer le projet de développement et de réhabilitation des pistes agricole (PDARP) ne sera pas capable de relever l’agriculture au Congo, malgré les 60 milliards de francs CFA prévus pour son exécution.

Pour le ministre d’Etat, il faut prendre ensemble la décision pour développer l’agriculture.  « Le développement de l’agriculture n’est pas de la responsabilité seule des autorités gouvernementales. Mais c’est une responsabilité partagée de tous les citoyens. Il faut des objectifs communs et une vision commune pour trouver des solutions adéquates qu’il faut appliquer pour relever notre agriculture », a-t-il dit.

Il a estimé que quand toutes les décisions seront prises, le Congo pourra alors produire suffisamment, exporter et améliorer ainsi les conditions en milieu rural. « Nous devant développer l’agriculture paysanne et l’agro-industrie. Il ne s’agit pas de négliger les petits producteurs au détriment des gros producteurs. Faire ainsi, c’est créer des problèmes dans le pays. Il faut prendre  en compte tout le monde », a-t-il poursuivi devant les sénateurs.

Le ministre d’Etat a signifié qu’il faut apporter une assistance technique de qualité et de proximité aux producteurs locaux. Il faut également instaurer un bon climat d’affaires pour attirer les grands producteurs, et favoriser l’accès aux crédits, aux intrants pour les petits producteurs pour qu’ils soient en mesure de produire dans tout l’hinterland.

Pour Henri Djombo, le Congo importe les denrées alimentaires parce que l’offre locale ne suffit pas. Pour lui, Il faut réduire la valeur de ces importations par l’action. « Nous avons les actives agricoles pour rebondir. Il faut attirer la jeunesse dans les campagnes pour réaliser des activités décentes et durables. Les paysans mangent les productions nationales. Je veille moi-même à ce que sur ma table il n’y ait que de la production locale », a-t-il conclu.