L’Institut national du travail social s’est engagé à consolider sa visibilité
Le directeur de cabinet du ministère des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Christian Aboké-Ndza a indiqué le 13 décembre à Brazzaville que l’Institut national de travail social (INTS) s’était inscrit dans la consolidation de sa visibilité en nouant des partenariats avec d’autres écoles du travail social.
« La vision du gouvernement congolais, dans le secteur de l’action sociale, est d’offrir à l’ensemble de la population un paquet de mesures préventives, promotionnelles, de prise en charge et de protection en vue de lutter contre la pauvreté et la vulnérabilité et d’assurer la dignité humaine », a déclaré Christian Aboké-Ndza.
Il s’est agi au cours d’un atelier d’échange et de partage d’expériences sur le développement des écoles du travail social en Afrique et en Europe, de découvrir les modalités de fonctionnement diversifiées des écoles du travail social, a poursuivi Christian Aboké-Ndza.
Le directeur de cabinet a estimé que l’institution de l’INTS en 2014 était l’une des réponses pour atteindre l’objectif de produire et de mettre à la disposition des structures d’action sociale des ressources humaines compétentes et motivées, capables de mettre en œuvre des programmes et services dans toutes leurs dimensions préventives, promotionnelles, de protection et de prise en charge dites des 4P.
Dans son développement, l’INTS aspire à devenir un espace d’excellence sous-régional, performant et crédible en formation et recherche en travail et développement social, ainsi qu’une pépinière dynamique de promotion des pratiques innovantes de l’action sociale, a affirmé Christian Aboké-Ndza .
Le Dr. Abye Tassé, chef de projet Expertise France, s’est félicité du taux de réussite de près de 98 % réalisé par les étudiants de l’INTS. Car sur 60 étudiants ayant satisfait au concours d’entrée à l’INTS, 58 ont pu décocher leur diplôme professionnel. « Le travail effectué par l’INTS en 4 ans d’existence, est énorme», a-t-il dit.
La présidente de l’Association internationale des écoles du travail social, Anna Maria Canpanini a souligné que «nous vivons actuellement dans un monde qui est globalisé. De ce fait nous partageons les problèmes sociaux. C’est pour cette raison que nous nous inscrivons dans cette vision d’organisation des écoles sociales, mais aussi à évaluer, analyser les programmes qui sont présentés dans ces instituts afin d’apporter notre assistance».
Le séminaire d’échange qui a réuni plusieurs écoles de différentes trajectoires s’assigne comme objectif principal, la mise sur pied d’un réseau de partenariat des écoles du travail social africaines et européennes.