Le Japon visite ses investissements à Brazzaville
La deuxième secrétaire à l’ambassade du Japon, Kumiko Kobayashia, a procédé le 13 mars, ensemble avec l’UNICEF, le PAM et le ministère de l’Enseignement secondaire primaire, à la visite des actions entreprises avec les fonds de son gouvernement pour les enfants congolais. Ces investissements visent l’amélioration des conditions sociales des populations.
De tous les centres visités, par Kumiko Kobayashi et ses partenaires, se trouve le centre de rescolarisation de Ngamakosso dans le 6e arrondissement Talangï. En effet, dans ce centre, dirigé par Mathias Ewé, le Japon y a développé le projet « autonomisation des jeunes en dehors de l’école » depuis 2016 se poursuit.
L’élève Rizanie Nanga, partie de l’intérieur du pays figure dans la catégorie des enfants qui ont bénéficié des cours de remise à niveau. Un film-documentaire sur son parcours scolaire, de son village d’origine à l’école de Ngamakosso a été projeté pour la circonstance.
Rizanie Nanga aujourd’hui titulaire d’un Certificat d’étude primaire élémentaire (C.E.P.E) est lauréate de sa promotion.
La délégation a aussi visité l’école Djiri-pont situé à Kintélé où les effectifs faibles, il y a quelques années, ont augmenté d’environ 783 élèves filles et garçons confondus. A l’origine de cet afflux, la directrice de l’établissement Firmine SAMA a évoqué l’instauration de la cantine scolaire qui depuis 2016 qui fonctionne sans interruption grâce à l’apport considérable du projet Congo-Japon-PAM.
Le représentant du PAM au Congo, Jean Martin Bauer, a affirmé que le riz aux petits pois constitue selon le PAM, le programme à la base. La sardine vient juste pour compléter la diète. Il a poursuivi qu’avec l’appui des communautés, cette alimentation qui vient à la rescousse de tous les élèves sans distinction est diversifiée à certains endroits. Entre autres aliment complémenté, le saka-saka.
A Kombé dans l’arrondissement 8, Madibou, la délégation s’est rendue au centre de santé communautaire financé et équipé par le peuple japonais. Il est considéré comme un joyau par les quelques 8.000 habitants de ce quartier. Le représentant des Médecins d’Afrique, Irénée Louvouezo, a souligné l’importance de ce centre dont l’accessibilité financier et géographique a longtemps été un supplice pour les populations du secteur. Désormais, a-t-il dit, les malades n’ont plus à parcourir de nuit comme de jour, près de 15 km avant d’atteindre le district de Madibou. Ce centre sanitaire profite des ambulances du district de Madibou et des Médecins d’Afrique.
