La 14ème édition du festival Kimoko est lancée à Pointe-Noire
Le directeur du festival international Kimoko, Alphonse Chardin Nkala a indiqué le 24 janvier à Pointe-Noire que le but du théâtre était de véhiculer une forme d’éducation pour l’épanouissement de l’individu car, au-delà du divertissement, il doit être un outil d’éducation.
« Pour cette édition de la relance, le thème choisi est « théâtre et éducation ». Le théâtre permet de moduler la société à travers le développement de l’individu et transmettre les valeurs citoyennes. Avec la culture, l’individu devient plus facilement un citoyen », a souligné Alphonse Chardin Nkala, lors de la cérémonie de lancement dudit festival.
Après plus deux années consécutives d’hibernation due à la crise sanitaire liée au coronavirus, le festival international Kimoko refait surface au grand plaisir du public ponténégrin.
« Le festival international Kimoko depuis sa création en 2004 a fortement changé les habitudes du public de la ville océane à qui, il ne manque pas de servir chaque année du théâtre, du ballet théâtral, du conte, de la danse contemporaine, du stand-up et de la musique urbaine », a-t-il ajouté.
Pour lui, grâce à Kimoko, les ponténégrins ont eu l’honneur de rencontrer des grandes figures et des grands noms africains de la scène africaine et internationale. « Aujourd’hui, Kimoko renaît malgré moult difficultés. Mais nous pouvons vous rassurer que nous tiendrons bon », a conclu le directeur du festival.
Ce festival, qui veut dire causerie en langue congolaise, permet aux artistes et publics de communier autour d’un théâtre, contes, danse contemporaine, stand-up et la musique urbaine. Il prône le vivre ensemble en vue de reconsidérer la culture et les traditions ancestrales, oubliées surtout par les jeunes générations.
Après le lancement, le public a suivi tour à tour les présentations de « NKouka » du griot Olivier Nkodia et du « Chant du cygne au sexe de Matongué » par le théâtre des arts libres de Jarot.
Créé en 2004, Kimoko qui se veut un rendez-vous culturel a rendu hommage à deux de leurs compagnons, Valentina Tchibota Gnali, dite « Tina » et Aymar Babindama qui ont rejoint la terre des ancêtres. Ce festival baissera ses rideaux le 27 janvier.
