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La 2ème édition du festival Slamouv met l’accent sur le concept « casser les codes »

La directrice du festival international de poésie urbaine « Slamouv », Maruisca Moukengué a indiqué le 20 avril à Brazzaville que la 2ème édition de ce festival axé sous le thème casser les codes permettra de rendre hommage aux artistes culturels qui émiettent les convictions septiques et narguent les évidences.

« L’Afrique en général et le Congo en particulier regorgent tellement de talents qu’il nous était impérieux de créer des ponts qui réuniraient des slameurs de différents horizons. A travers ce festival international de poésie urbaine dénommé « Slamouv » nous aimerions casser les codes pour ne plus vivre une vie par procuration, casser les codes pour arrêter d’avoir sa tête entre les jambes, casser les codes pour l’évolution et le changement et pour que chaque lettre poétique soit une évidence », a déclaré la directrice du festival slamouv, Maruisca Moukengué, a l’occasion du lancement de la 2ème édition du ce festival.

A son premier jour, des artistes venus de la France, du Bénin et du Gabon comme Ange Minkala, Nanda, Harmonie ont chacun déclamé des textes poétiques en lien avec le thème du festival « casser les codes »

« J’ai apporté au public les mots, mais des mots habillés de musique et de rythme traditionnel de chez moi. En rapport avec le thème casser les codes, j’ai invité les femmes à plus d’implication, je suis convaincu que la femme a le pouvoir de transcender toutes les situations. Elle a le pouvoir de changer son monde et le monde, elle crée et invente ce qui veut dire qu’elle peut tout et elle peut tant », a fait savoir l’artiste du Gabon Nanda.

Harmonie, l’artiste du Benin à quant à elle, a véhiculé un message au public centré sur la confiance en soi « Dans la vie les choses ne sont pas toujours faciles, les évènements peuvent en un claquement de doigts basculés le cours de la vie, mais le message fort est qu’il faut croire en soi et en Dieu puis avancé », a-t-elle dit.

Pour Jordy, un participant à ce festival a estimé que les textes déclamés par les artistes ont soigné les maux de plusieurs personnes. « Les mots qui sont sortis ce soir, ont soigné les maux de nombreux d’entre nous ici. Je suis ravi et je pense qu’il faut encourager ce genre d’initiative en venant écouter les mots », a-t-il laissé entendre.

Cette grande messe de poésie qui prendra fin le 22 avril, connaîtra la participation de 18 artistes venus de la France, du Gabon, du Bénin, du Madagascar, de la République Démocratique du Congo, et de la République du Congo.