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La création des premières aires marines protégées à Loango et à Mvassa

Le préfet du département du Kouilou, Paul Adam Dibouilou, représentant la ministre de l’économie forestière a indiqué le 29 août à Loango, que la création des premières aires marines protégées des baies de Loango et de Mvassa, respectivement à Loango et à Pointe-Noire et l’extension de la partie maritime du parc national de Conkouati-Douli dans le département du Kouilou arrive à point nommé et permet au Congo, non seulement d’étendre son réseau d’aires protégées mais également d’envoyer un signal fort à l’endroit de la communauté internationale.

« A travers la gestion rigoureuse et participative de ces aires marines protégées qui intègrent le grand programme marin, les communautés locales pourront retrouver l’espoir d’une utilisation durable des ressources halieutiques dont elles sont dépositaires, ce, dans le strict respect des lois et règlements de notre pays », a souligné le préfet du département du Kouilou, Paul Adam Dibouilou, lors des réunions des commissions nationales de classement des sites des baies de Loango, de Mvassa et de l’extension de la partie maritime du parc national de Conkouati-Douli, organisées le 29, 30 et 31 août par le ministère de l’économie forestière avec l’appui de l’association Renatura Congo et l’ong WCS Congo.

En effet, ces réunions ont eu pour objectif, d’examiner et d’enregistrer les éventuelles réclamations ou oppositions émises par les différentes parties prenantes, notamment les communautés locales, qui sont les premiers bénéficiaires des retombées issus du fonctionnement des aires marines protégées.

Pour le préfet de Pointe-Noire, Alexandre Honoré Paka, créer une aire protégée est une chose. Garantir son fonctionnement effectif en est une autre. « Après la première phase des projets qui débouchent sur le classement des sites des baies de Loango et de Mvassa en aires marines protégées, s’en suivra une deuxième phase, dite d’opérationnalisation, qui permettra de parapher les composantes partiellement exécutées lors de la première phase, de matérialiser les aires marines protégées avec l’implantation des infrastructures de base et de mettre en place des organes de pilotage et de gestion », a poursuivi Alexandre Honoré Paka.

Par ailleurs, le préfet de Pointe-Noire s’est félicité de la tenue de ces réunions tout en invitant les parties prenantes  à s’investir davantage pour accompagner le gouvernement.

La création des toutes premières aires maritimes protégées du Congo est une étape cruciale pour une meilleure gestion des ressources durables maritime du pays. Le Congo possède une zone économique exclusive de 40.000km2, riche en ressources halieutiques.

La mise sur pied  de ces aires maritimes protégées est le résultat d’un travail important entre le gouvernement, les communautés riveraines et des organisations non gouvernementales visant à protéger la biodiversité et garantir la productivité des eaux territoriales tout en défendant les intérêts des communautés qui dépendent de ces ressources et en minimisant l’impact sur les industries économiques.