La dégradation de la déviation du camp GPC – Mazala
La déviation du camp de Groupement para-commando (GPC) en allant vers le rond-point Mazala, qui était un raccourci emprunté par les conducteurs pour contourner l’avenue de la Base dans un état délabré, est devenue impraticable, suite aux pluies diluviennes récurrentes constatées ces derniers temps à Brazzaville.
Les pluies diluviennes qui se sont abattues dans la capitale congolaise, ont occasionné des nids de poules, de la boue, des mares d’eaux en forme d’étang, du sable, sur la voie du camp du Groupement para-commando (GPC) au quartier la Base. Pourtant cette déviation facilitait la tâche aux chauffeurs qui ne pouvaient passer par l’avenue principale de la Base, en déliquescence, présente également un décor sinistre.
Embourbé, un chauffeur de taxi torse nu, le pantalon plié, les pieds remplis de gadoue, s’évertue à sortir son véhicule dans lequel les pneus sont enfoncés dans la boue. Ce dernier a réussi à extirper son moyen dans la tourbe, grâce à l’aide d’un autre conducteur de taxi et un jeune.
Samy Mabaku un habitant de la base explique que «depuis la dégradation de l’avenue Ngamaba, nous vivions une situation difficile, due à l’impraticabilité des voies et ruelles des quartiers de Mouhoumi, Ngabio, la Base, Ngamaba et bien d’autres ».
Il lance un cri d’alarme au gouvernement et à la mairie de Brazzaville, pour réhabiliter ces voies, et soulager la population qui vit au quotidien un calvaire pour emprunter un moyen de transport en commun.
Un usager de la route décrie l’état pitoyable la déviation du Camp GPC à la base, à la base des pannes dans les véhicules, notamment des pneus, des démarreurs, des disques, des patins et biens d’autres accessoires qui payent les frais de cette bifurcation, qui conduit vers le quartier Moukondo.
L’enclavement des quartiers de Mfilou, 7ᵉ arrondissement de Brazzaville, dû au mauvais état des routes, à l’urbanisation anarchique, impact sur le prix de bus en commun revenu à la hausse en saison de pluies.
La dégradation des avenues de la Base et Ngamaba donnent du fil à retordre aux populations de Mfilou, qui éprouvent d’énormes difficultés pour vaquer à leurs occupations en saison de pluies. Il en est de même des usagers qui s’interrogent sur l’utilité de la taxe de roulage.