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La famille Doukoure sollicite l’aide des autorités après expulsion de la parcelle familiale

La famille Doukoure sollicite l’aide des autorités après expulsion de la parcelle familiale

Après 42 ans d’occupation du terrain, la famille Doukoure vivant dans la rue Loango à Poto- Poto, 3ème arrondissement de Brazzaville, vient d’être expulsée par le fils du Défunt Eduard Okemba, ancien propriétaire de cette parcelle accompagné d’un huissier de justice. Le fils Okemba accuse les enfants Doukoure de faire faux usage des documents d’occuper de ce terrain.

« Cette parcelle a appartenu à madame Catherine Gogono  qui  a acheté  ce terrain à l’occasion de  la vente  aux enchères initiée par la cour révolutionnaire  de justice en 1980. A son tour, elle la vendue auprès de monsieur Djibril Doukoure  dont  l’attestation de vente remonte au 31 mars 1981. Aujourd’hui, un prétendent fils Eduard Okemba vient nous expulser et nous accuser de voleur, alors que nous avons des documents qui attestent que notre père le nommé Djibril Doukoure est bel et bien le propriétaire de cette parcelle »,  explique la fille ainée des enfants de feu Doukoure, Assitou Doukoure.

Valises, fauteuils, machines à laver, congélateur et autres objets sont jetés dehors. Les enfants Doukoure expulsés se retrouvent sans domicile.

« Nous avons l’attestation de vente, le permis d’occupation et autres documents qui prouvent que cette parcelle a été vendue par madame Catherine Gogono depuis 1981, nous demandons au président de la République le garant de la justice, de nous venir en aide afin de trancher définitivement cette affaires »,  plaide Assitou Doukoure.

« Nous avons saisi le ministre de la justice pour régler cette affaire. L’affaire n’ayant abouti, nous avons écrit au président du Sénat, de l’Assemblée nationale et jusqu’à lors pas de suite. J’ai même écrit au président de la République dans l’espoir de trouver une satisfaction à cette affaire », dit-t-elle abattu.

Pour Assitou Doukoure, c’est la troisième fois que cette affaire rebondit malgré la véracité des documents et la décision de la cour. Mais après la mort de l’avocat de la famille Doukoure, elle a refait surface et voilà qu’on nous expulse aujourd’hui de notre parcelle.